Le SER revendique depuis plusieurs années une formation initiale complète qui pourvoie les futurs enseignants des moyens de faire face aux difficultés du métier, aux besoins de la population hétérogène qui compose les classes et aux exigences du plan d’études et des attentes de la société d’aujourd’hui. Une articulation théorie–pratique conséquente doit caractériser les années de la formation initiale et mobiliser les enseignants en place, les équipes d’établissements et la recherche.
L’Office fédéral de la statistique a annoncé le 21 octobre 2016 une hausse des effectifs dans tous les degrés:
Les nouveaux scénarios de l’OFS pour le système de formation confirment que dès 2017 le nombre d’élèves de tous les degrés de l’école obligatoire (primaire I, primaire II et secondaire I) devrait s’inscrire à la hausse pour une dizaine d’années en tout cas.
Principalement en raison de l’accroissement du nombre de naissances observé depuis 2004, les hausses attendues de 2015 à 2025 selon le scénario de référence sont les suivantes:
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au degré primaire I (1), les effectifs devraient encore augmenter de 12 % (de 170’000 à 190’000 élèves), poursuivant l’ascension entamée en 2008;
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au degré primaire II (2), la progression amorcée en 2013 atteindrait 14 % (de 472’000 à 539'000 élèves);
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au degré secondaire I (3), un minimum devrait être atteint en 2016, puis les effectifs augmenteraient à leur tour de 12 % sous l’effet de la vague démographique (de 238’000 à 267’000 élèves).
A l’échelle cantonale, les évolutions attendues pourraient nettement différer de ce schéma global, notamment à cause des différentes dynamiques attendues dans chaque canton.
(1) Années 1-2 (école enfantine, cycle élémentaire; anciennement: degré préscolaire)
(2) Années 3-8 (anciennement: degré primaire)
(3) Années 9-11»
Il est donc urgent d’agir pour mettre en plus les formations d’enseignants les plus adéquates face aux défis que l’école est appelée à relever.
sources: OFS, SER
Pour Neuchâtel, peu de soucis...
Mais les futurs enseignants sortant de la HEP BEJUNE pourront répondre aux appels pressants des cantons de Fribourg, Vaud, Valais, Berne, Genève... et même du Jura, bref, partout!
Neuchâtel renforce ainsi sa position d'EMS de la Suisse... seul Uri fait pire!
(pg)
