N’ayant aucune garantie sur la continuité de la direction du DECS, nous souhaitons anticiper notre prise de congé potentielle dans le cas où le Chef choisirait de renoncer à diriger l’Instruction publique (dans le mur) et relever à cette occasion la seule qualité qui ne fut contestée par personne durant son passage.
Pour rendre hommage au communicateur frénétique qui a présidé aux destinées de l’Ecole ces dix-huit derniers mois, nous nous sommes plongés dans les archives des conférences de presse[1]. Et c’est ainsi que nous sommes en mesure de vous livrer des chiffres exclusifs!
Du 7 juillet (date de la première d’entre elles) jusqu’au 18 novembre (date du présent relevé), Philippe Gnaegi aura tenu quarante-quatre (44) conférences de presse, dont une (1) seule au titre de suppléant du Chef du DEC. Et trois (3) lors desquelles il a dû partager l’affiche avec l’un de ses collègues. Retranchons encore de ce nombre la dizaine de fois où le collège était réuni in corpore, selon l’expression consacrée et nous obtenons 30. C’est bien.
Durant cette même période, le restant des Conseillers d’Etat aura quant à lui livré un total de 67 prestations médiatiques auto-scénarisées (la définition authentique d’une conférence de presse).
Maintenant, observez. Si l’on rapporte le premier chiffre obtenu à la somme des événements énoncés ci-dessus, nous constatons que Philippe Gnaegi était présent à 40% d’entre eux (les événements). Et il aura été l’acteur principal de 27% d’entre elles (les conférences). 40% c’est deux cinquièmes. Et Philippe Gnaegi gère en effet deux (2) départements sur les cinq (5) existants! 27% c’est un peu plus d’un quart. Et Philippe Gnaegi représente en effet un quart de l’effectif du collège gouvernemental (et il en fait un peu plus que les autres)! CQFD.
Ah! les statistiques… (sl)
Brève parue dans l'Educateur du 10 décembre 2010