*** : nouvelle commune dynamique ! [1]
Y a des collègues qui ont quand même de la chance ! Pouvoir abriter leur véhicule de la neige et du soleil pendant qu’ils enseignent...
Bon,évidemment, tout se paie... en l’occurrence 400 francs par an. Ça reste quand même presque une bonne affaire quand on connaît le zèle de la maréchaussée locale et l’absence de places de parc de longue durée dans le secteur.
Où ça devient vraiment comique (ridicule aurait mieux convenu ?) , c’est quand on apprend le souci d’équité des autorités communales de *** (cette jeune mais déjà célèbre commune fusionnée dont le nom ne commence pas par « V » ni ne continue par « de T »...). [2]
À la suite de la fusion, la commune a hérité d’un charmant petit collège excentré, entouré de champs et de villas, flanqué d’une poignée de places de parc où les enseignant-e-s ont toujours laissé leur véhicule pendant leur travail.
Depuis cette année scolaire, par souci d’équité, les autorités communales ont décidé que l’utilisation de ces places devrait être payée comme au centre de la localité, soit 400 francs par an.
On imagine que ce louable souci d’équité amènera les autorités à proposer la même desserte de cette école par les transports publics [3] que pour le collège du centre et que l’on couvrira prochainement les places de parc pour que les véhicules restent à l’abri de la neige en hiver et au frais durant l’été.
P.S. Il n’y a aucun lien entre le nombre d’étoiles et la qualité des prestations offertes par la commune en question.
[1] Comme le proclame la page d’accueil de son site internet.
[2] voir aussi dans les brèves de L’Éducateur No 9/2010 (La « régiovolution » est en marche)
[3] On s’est laissé dire qu’il y a quelqu’un de bien placé dans les autorités pour arranger cela !
