Le Service des formations post-obligatoires aédicté de «nouvelles conditions d’admission en filières à plein temps du secondaire 2 dans les domaines du commerce, de la santé et du travail social, ainsi qu’enécole de culture générale» dans l’indifférence médiatique générale.
Il est vrai qu’avec un énoncé pareil, coiffant un texte encore plus indigeste, ilétait peu probable que les journalistes (très honorables) des organes de presse locaux (diversement et inégalement honorables) allaient relayer la nouvelle avec enthousiasme et panache.
Et pourtant... En lisant le courrier envoyé par une direction d’école secondaire aux parents des élèves, on comprend bien mieux la portée de ce texte. Ainsi, «fin janvier 2011, les décisions d’admission provisoires seront déjà prises. Elles se baseront sur les résultats du bulletin semestriel. [...] Les élèves non promus au terme du premier semestre ne pourront pas s’inscrire provisoirement. Les portes des écoles de formation à plein temps leur seront par conséquent définitivement fermées même s’ils sont promus en fin d’année scolaire.»
Plusieurs hypothèses s’offrent à nous. Le nouveau chef du nouveau SFPO fait du zèle. Il a assimilé les «objectifs stratégiques» à un point tel qu’il créée de sa propre initiative des réglementations que d’aucuns ont déjà qualifiées d’imbéciles. Ou alors la tâche qui lui fut assignée par le chef du DECS se trouve au-delà de la zone proximale de développement de son subordonné. Dans tous les cas, nous espérons une correction rapide de ces directives insensées.
P.S. Le logo «entreprise formatrice» apposé en haut à droite de la circulaire du SFPO nous fait le même effet que le qualificatif «humanitaire» accolé à «renvoi de Roms». (sl)
Brève parue dans l’Educateur du 1e octobre 2010
