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Présider le SAEN ? Un honneur et un défi !

Soumis par Pierre-Alain Porret le 26 août 2022
Le président à l'action

2018-2022 : quatre années pour un premier mandat. Une période passionnante, marquée par l’évolution de la société (marches pour le climat, crise covid, guerre en Ukraine...), et par un changement politique au département (Mme Crystel Graf, nouvelle cheffe du DFDS).

Rappelons tout d’abord que celui qui se présente comme «le président du SAEN» est en fait le président du comité cantonal, c’est-à-dire de l’exécutif. N’oublions surtout pas le·la président·e de l’Assemblée des Délégué·es (Yves Carraux, remplacé cette année par Mélanie Maridor Jeanneret) et John Vuillaume, qui préside depuis plusieurs années l’Assemblée Générale. Ni bien sûr le comité lui-même, qui réunit une dizaine de collègues motivé·es et engagé·es. Et chaque collègue qui, de près ou de loin, soutient l’action du SAEN. Sans elles, sans eux, sans VOUS, rien ne serait possible. Merci !!!

Après son premier mandat, le président du comité aborde donc son deuxième pensum, avec enthousiasme (les sujets de réflexion sont nombreux) mais aussi avec humilité (la complexité de la tâche n’est maintenant plus un secret). Qu’est-ce qui nous attend durant cette prochaine année scolaire ? De nombreux dossiers sont ouverts concernant l’école neuchâteloise et romande. Le travail ne manquera donc pas. Notre société continuera d’être remise en question, peut-être d’ailleurs par une crise énergétique cet hiver.

Au moment où la rentrée scolaire bat son plein, les questions ne manquent pas pour les professionnel·les de l’école, enseignant·es, directeurs·trices, spécialistes et thérapeutes, sans oublier nos secrétaires et concierges. Toutes et tous, nous sommes concerné·es par l’école d’aujourd’hui, et par celle de demain. Et beaucoup d’entre nous se sentent interpellé·es sur le sens, le fondement de leur activité quotidienne.

« Le manque d’attractivité du métier d’enseignant devrait amener toute démocratie à s’interroger sur le statut et la reconnaissance du métier, sur la formation initiale et continue, mais aussi sur la perte de sens inquiétante qui affecte la profession qui prépare notre avenir. » (Philippe Meirieu, sur Twitter, le 23 juin 2022)

Depuis plusieurs années, une prise de conscience se fait progressivement dans nos sociétés sur l’interdépendance de toutes celles et ceux qui encadrent les petits, les enfants et les jeunes jusqu’à leur entrée dans l’âge adulte. La gestion du pré- et para-scolaire, les projets d’école à journée continue, le bouleversement numérique, tous ces dossiers, parmi d’autres, nous rappellent que nous devons apprendre à travailler ensemble, acteurs·trices de l’école, de la famille et de la société, pour le bien de nos jeunes et de leur avenir.

Les vieux modèles «séparatifs», où chacun travaille «dans son coin», sont dépassés et ne répondront pas aux besoins de la société de demain. Retrouver le sens de notre métier, c’est aussi entrer dans une nouvelle dynamique, à l’écoute les uns des autres, en tirant tou·tes à la même corde. Défi nécessaire et passionnant !

Le comité du SAEN vous souhaite une excellente nouvelle année scolaire !

Publié le
ven 26/08/2022 - 00:04
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