Avril 2007 . Une enseignante remet au SEO un dossier sur le comportement jugé inacceptable d’un inspecteur.
Janvier 2008. Elle écrit au DECS pour s’enquérir du traitement de ce dossier. Elle rappelle les faits reprochés à l’inspecteur et mentionne la lettre élogieuse qu’elle a reçue du DECS à l’occasion de sa préretraite. La cheffe du DECS prend alors acte de «l’impatience» de l’enseignante et déclare vouloir «respecter la procédure, longue et complexe dans le secteur public.»
Septembre 2008. L’enseignante relance la cheffe en notant que l’inspecteur partira à la fin de l’année. Elle s’interroge sur l’appartenance de la cheffe au même parti que l’inspecteur.
Le 1 er octobre 2008 -un an et demi après le dépôt du dossier- la cheffe se déclare «outrée par [les] insinuations quant au lien entre le traitement du dossier et [son] parti politique.» Elle répète qu’«une procédure d’instruction de dossier prend un temps considérable » et précise que «dans le cas présent, toute sanction administrative prévue par la loi sur le statut de la fonction publique, à titre d’exemple le renvoi, n’a plus de sensétant donné le départ de l’inspecteur.» A noter : l’inspecteur démissionnaire sera, dès le 1 er janvier prochain, en charge du dicastère de l’Instruction publique de la nouvelle commune du Val-de-Travers...
A l’heure actuelle, le dossier est encore instruit et nous aussi sommes (un peu plus) instruits... sur les arcanes de l’administration scolaire.
Texte basé sur
des documents fournis par l’enseignante. Pour des raisons de délais rédactionnels, nous n’avons pas, ainsi que la déontologie journalistique nous le demande, enquêté auprès du DECS. Cependant, nous ferons une place de choix aux éventuels rectificatifs proposés par lui lors d’une prochaine édition.
[Publié dans l’Educateur du 12 décembre 2008]
