Syndicats ingrats ! Ainsi donc, notre Chef aligne les rencontres avec les syndicats... qui ne le remarquent même pas. Quels ingrats ! À la suite du refus du chef du DECS de prendre en compte la pétition d’enseignants s’opposant aux mesures décidées pour les OTC en 6OR, notre syndicat a osé qualifier le comportement du Chef d’abusif, voire despotique. Le SAEN soulignait qu’en cela notre Chef s’écartait de l’attitude développée par ses homologues des cantons voisins. Naïvement, nous espérions susciter une réflexion débouchant sur un nouveau type de relations entre le DECS et les syndicats... Philippe Gnaegi a préféré dégager en corner, si possible en chargeant les syndicats de la responsabilité de la vacuité du dialogue. Le voici donc qui proclame dans la presse régionale qu’il rencontre très souvent les syndicats. Il avance même un nombre : onze fois ! Pourquoi pas ? Nous pensons qu’il est sûrement en-dessous de la vérité. En effet, M. Gnaegi comptabilise toutes les séances auxquelles il participe comme chef du DECS en présence d’une délégation syndicale.Avec les travaux préparatoires à l’introduction de HarmoS, les réunions du Conseil scolaire et d’autres encore, on arrive au-delà de la douzaine. Pour être honnêtes (c’est un luxe que nous pouvons nous offrir), il y a même eu quelques réunions spécifiquement dédiées aux relations DECS-Syndicats. Malheureusement, lors d’aucune de ces nombreuses rencontres les syndicats n’ont été avisés de la mesure touchant les OTC en 6OR ; le fait que les directions d’écoles aient été prévenues par courriel le 22 décembre 2009 n’y change rien, elles ne considèrent pas qu’il soit de leur rôle d’informer les syndicats. Comme il y a encore eu, ultérieurement, des interférences dans la communication entre le département et les directions d’écoles secondaires, celles-ci n’ont informé leur personnel qu’au moment de la répartition des périodes pour l’année 2010-2011, généralement dans le courant du mois de mai. Finalement et quoi qu’en dise le Chef, l’introduction de cette mesure a bel et bien été cachée aux enseignant-e-s de notre canton et la pétition lancée en quelques jours à la fin du mois de mai avait bien sa raison d’être. En refusant de reconsidérer sa position (en fait, surtout le procédé), notre Chef a perdu encore un peu plus de crédit auprès de toutes celles et de tous ceux qui se battent pour le maintien d’une école neuchâteloise de qualité.