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Sortie de crise?

Soumis par SAEN le 30 novembre 2016

Bravo et merci à toutes celles et tous ceux qui ont animé si chaleureusement la cour du Château (et c’était un exploit, vu le froid de canard ambiant). Nous avons beaucoup apprécié votre soutien!

Grâce à la magnifique mobilisation de très nombreux enseignants (grévistes ou non), des avancées significatives ont pu être obtenues.

Le Conseil d’État neuchâtelois in corpore a reçu les délégations des syndicats d’enseignants.
 

L’entretien a duré près de 2 heures et s’est déroulé dans un esprit de respect réciproque, sans ignorer toutefois les profondes divergences opposant les deux camps.
 

Nous avons rappelé notre exigence d’une suspension de la grille salariale, qui réduit considérablement la progression salariale des jeunes enseignants, dévalorise la profession et nie ainsi sa pénibilité... pourtant déplorée par tous les intervenants.
 

Le gouvernement, lui, a communiqué l’impossibilité de retirer la grille pour des questions à la fois de principe (notamment par égard au reste de la fonction publique) et compte tenu d’impératifs techniques (délais).
 

Concernant les conditions de travail, nous avons signalé que les 8 propositions formulées par le Conseil d’État dans son courrier du 22 novembre étaient un pas dans la bonne direction, mais loin d’être suffisant.
 

Nous avons alors présenté une poignée de revendications supplémentaires, reprenant et complétant celles de notre courrier du 15 novembre.
 

Nous répétons ainsi notre demande d’une période de décharge pour les titulaires des classes de 3e à 6e HarmoS, qui sont les seuls à ne pas en avoir dans la scolarité obligatoire, alors que les besoins explosent (nouvelle évaluation des élèves, entretiens avec les parents, participation à de nombreux réseaux d’aide pour les élèves en difficulté, etc.).
 

De même, pour tenir compte des gros sacrifices financiers concédés en 2015 et 2016 par les enseignants n’ayant pas encore atteint leur plafond salarial, nous réclamons un geste du Conseil d’État pour l’entrée de ces enseignants dans la nouvelle grille; il s’agirait, par exemple, de ne pas entrer dans l’échelon immédiatement supérieur au salaire actuel, mais au 2e... voire 3e (mais ne rêvons pas trop).
 

D’autres importantes revendications ont été énumérées dans une perspective moins immédiate et devraient être traitées lors de négociations ultérieures: une charge hebdomadaire maximale de 28 périodes pour l’ensemble de la scolarité obligatoire, un meilleur statut pour les enseignants des branches d’éveil titulaires d’un master, un pilotage paritaire de l’évaluation des fonctions (dont nous demandons qu’elle soit achevée à fin 2018).
 

Le Conseil d’État a annoncé qu’il communiquerait sa position dans la journée; ses concessions seront liées à la fin du mouvement de grève.
 

Nous nous sommes engagés à analyser la situation et à donner réponse au gouvernement encore avant la fin de la semaine.

Comme nous tenons à ce que chaque membre ait la possibilité de s’exprimer (ce qui serait impossible à réaliser en convoquant une AG extraordinaire pour jeudi soir), nous mettrons en place un outil de sondage. Des informations suivront très prochainement,

Le comité cantonal tiendra une séance extraordinaire jeudi soir 1er décembre dès 19 h à l’Hôtel du Cygne à Bevaix (salle du 1er étage).

Soucieux d’associer les membres qui le souhaitent au processus d’analyse, le comité invite les intéressé-e-s à s’y joindre.

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