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Les jeunes, sponsors contraints !

Soumis par Pierre Graber le 15 novembre 2009

Illusion d’optique...

Quand le Conseil d’État demande à sa fonction publique de vivre en 2010 avec le salaire de 2009, cela peut apparaître comme une mesure presque sympathique aux yeux des citoyens non informés de ce qu’elle recouvre. Le Conseil d’État joue (et communique) d’ailleurs là-dessus.

Au moment où le taux de chômage tourne autour de 10% dans le haut du canton, comment ne pas se satisfaire de ce maigre sacrifice ?

En réalité, parfois 10 ans de manque à gagner, voire davantage !

Il faut d’abord rappeler que la progression salariale des enseignant-e-s se fait sur 10échelons appelés hautes paies.

Comme pour passablement d’anciens, si on bloque les salaires en 2010, cela ne changera rien pour moi (je suis au maximum depuis plus de 20 ans). 

Il en va différemment pour les  jeunes enseignant-e-s (parmi lesquels se trouvent passablement de soutiens de famille avec de jeunes enfants).

Ces collègues pouvaient légitimement espérer voir leurs revenus croître (parfois de près de 500 Frs par mois) et certains engagements ont donc pu être pris en en tenant compte. 

Certain-e-s collègues cumulent !

Si l’on se souvient que l’État a déjà joué ce jeu-là en 2006, il apparaîtévident que bon nombre d’enseignant-e-s (plus des  gamins puisque bénéficiant d’au moins 4 ans d’expérience) vont être davantage ponctionnés.

Cela peut aller jusqu’à près de 40’000 Frs !

Le Comité Cantonal du SAEN se bat pour éviter ces injustices. Il a déjà rencontré des députés et engage les membres du syndicat à prendre contact eux-mêmes avec les député-e-s de leur connaissance.

Pierre Graber

P.S. Ce type de mesure est un  classique des choix du Conseil d’État. Alors jeune enseignant, je suis aussi passé par là à la fin des années 1970 !

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