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Une lueur dans le regard?

Soumis par Pierre Graber le 20 octobre 2017

Le SAEN vivra le 1er novembre une journée syndicale particulièrement importante. Certes, il n’y sera probablement pas question de grève, mais — parmi d’autres sujets — de l’élection de mon successeur et surtout du processus d’évaluation des fonctions de l’enseignement enfin lancé dans notre canton.

Tout le monde a observé que la population perçoit mal la réalité de notre métier, expression qu’il faudrait plutôt mettre au pluriel. Hélas, il n’en va pas différemment aux divers échelons de la hiérarchie du département et, au-delà, de l’administration cantonale. C’est d’ailleurs l’une des explications de la stagnation des salaires1 depuis des décennies — voire un demi-siècle pour les généralistes — et de leur déconnexion avec ceux des collègues d’autres cantons.

Une vingtaine d’années après le processus conduit par M. Claude Wannenmacher, les paramètres ayant encore tellement évolué, il faut malheureusement tout reprendre de zéro. Le SAEN a lourdement insisté pour que le travail soit mené à terme d’ici la fin de l’année prochaine. Dans nos rêves, nous imaginions une entrée en vigueur des premières décisions dès janvier 2019. Sans trop de surprise, nous constatons que le Département a joué la pendule, lançant les opérations avec près de six mois de retard et promet désormais les premiers effets pour janvier 2020.

La commission paritaire — dans laquelle les syndicats côtoient des représentants du Département, des directions et des autorités politiques — a commencé ses travaux en août. Elle a choisi la méthode Abakaba pour évaluer les fonctions. Celle-ci est promue par le Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes et a servi de base à l’opération menée dans le canton du Jura ; c’est d’ailleurs l’une des raisons de la présence du secrétaire général du SEJ le 1er novembre. Les principales caractéristiques de la méthode et ses atouts seront du reste présentés à cette occasion. L’étape en cours consiste en une sélection de fonctions très diverses pour une première vague d’évaluations2 à réaliser jusqu’à la fin de l’hiver, permettant une extension aux autres dans le délai imparti. Là encore, les participants à la partie thématique de la journée syndicale en apprendront davantage de la part de la cheffe du Département et du chef de projet.

Forces vives

Au début de l’année, nous avons publié un appel d’offres pour dénicher la personne appelée à me remplacer dès la rentrée d’août 2019. Le syndicat n’a pas été submergé de lettres de candidatures ; il en va d’ailleurs ainsi dans de très nombreuses associations qui peinent à renouveler leur comité3, quand elles y arrivent... Heureusement, une offre de qualité nous est parvenue, qui permet de garantir la continuité de l’action par l’engagement, l’expérience et l’entregent du postulant. Le comité cantonal se réjouit ainsi de soumettre la candidature de Pierre-Alain Porret à l’Assemblée générale du 1er novembre.

À très bientôt à Colombier !

1 Hors adaptation au coût de la vie

2 Celles et ceux qui pensent exercer une fonction aux caractéristiques très particulières sont appelés à s’approcher du président

3 Ainsi, la présidence est désormais exercée collégialement chez nos partenaires du Syndicat des services publics et le poste est vacant depuis plusieurs années à la Société des magistrats, fonctionnaires et employés de l'État de Neuchâtel.

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