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Educavox

Universcience: Printemps de l’esprit critique 2024 du 21 mars au 3 avril

3 mois ago
21 mars – 3 avril 2024 à la Cité des sciences et de l’industrie aux Étincelles du Palais de la…Universcience présente la troisième édition, désormais nationale, du Printemps qui lui est consacré.

À cette occasion, l’établissement rend public l’édition 2024 de son Baromètre, qui interroge également cette année le rapport de nos concitoyens à l’intelligence artificielle. 

Initié à la Cité des sciences et de l’industrie et aux Étincelles du Palais de la découverte en 2022, le Printemps de l’esprit critique propose deux semaines d’événements, d’ateliers, de conférences et de formations pour sensibiliser à l’importance de l’esprit critique et pour permettre à chacun de le cultiver.  

Pour sa troisième édition, le Printemps devient national en s’ouvrant à de nombreux acteurs de la culture scientifique et de l’éducation aux médias* (centres de culture scientifique, bibliothèques, institutions d’enseignement supérieur et de recherche, acteurs associatifs...).

Les 44 participants, répartis sur tout le territoire (dont deux à l’étranger), présentent une riche programmation à destination de tous les publics, du 21 mars au 3 avril 2024. La plupart d’entre eux ont intégré des focus sur l’intelligence artificielle, thématique de l’édition 2024 du Baromètre de l’esprit critique. 

-> Partout en France

Parmi ces événements, le Quai des Savoirs (Toulouse) propose une exposition sur l’intelligence artificielle, IA Double Je (coproduite par Universcience), accompagnée d’une programmation spéciale : conférences, ateliers, médiations et le « Procès de l’IA » le 21 mars.

À Pleumeur-Bodou, la Cité des Télécoms lance un atelier en itinérance intitulé « IA infos-intox ». David Chavalarias anime une conférence inédite autour des infox, à l’Espace des sciences de Rennes.

À Bastia, A Casa di e scenze présente une exposition sur les biais cognitifs : La nouvelle menace.

À Labège en Haute-Garonne, le public pourra s’essayer à Chat-GPT avec des ateliers dispensés par la médiathèque ; quant à la médiathèque de Montpellier, elle organise une série de jeux et d’ateliers autour de l’esprit critique et de l’éducation aux médias pendant la semaine de la presse.

-> À la cité des sciences et de l'industrie
-> Aux étincelles du Palais de la découverte
-> Sur le blob.fr

La Cité des sciences et de l’industrie propose un parcours spécial Esprit critique et intelligence artificielle, composé de cinq médiations. Parallèlement à ce parcours, des ateliers, exposés, rencontres, conférences et une exposition-dossier sont programmés pour tous les publics (dont scolaires et professionnels) à la Bibliothèque de la Cité, au Carrefour numérique², dans les espaces de médiation de la Cité et au sein de son École de la médiation.

Les Étincelles du Palais de la découverte animent, le weekend des 30 au 31 mars, une série d’exposés invitant le public à exercer son esprit critique.

Sur le blob.fr, média d’actualité scientifique en ligne d’Universcience, dédie une rubrique spécifique sur le sujet, comprenant des vidéos, des ressources et des interviews d’experts.

Le 21 mars, Universcience dévoile les résultats de la troisième édition de son Baromètre de l’esprit critique 

Comment nos concitoyens voient-ils et pratiquent-ils les sciences ? Quels médias utilisent-ils pour s’informer ? Pour se forger leur opinion, s’appuient-ils plutôt sur leurs intuitions ou sur l’avis d’autrui ?  

Afin d’apporter des éléments de réponse à ces questions et de comprendre, plus largement, le rapport de nos concitoyens à l'esprit critique, Universcience présente la troisième édition de son Baromètre de l’esprit critique, réalisé par OpinionWay.   

Chaque année, le Baromètre interroge, au-delà de ses thématiques pérennes, un sujet d’actualité. Après avoir sondé en 2023 nos concitoyens sur le réchauffement climatique, il les questionnera cette année sur leur rapport aux applications de l’intelligence artificielle : quels usages en font-ils, quelle confiance leur accordent-ils et comment voient-ils leur avenir ?  

 

An@é

8 mars - Journée internationale des droits des femmes

3 mois ago
Jeunesse et métiers manuels : vers une éducation dépourvue de stéréotypes de genres Proposition d’éclairage par De l’or dans les…

Dans le panorama des métiers manuels et de l'artisanat, les femmes ont toujours été des actrices essentielles mais souvent discrètes. Si elles représentent aujourd’hui 30% des artisans1 (+ 3% vs 2018), elles font face à des défis persistants et à des stéréotypes de genre limitant leur pleine participation et reconnaissance.

Les disparités persistent notamment avec une répartition inégale entre les métiers, une absence dans les rôles de dirigeants de manufactures et une sous-représentation dans certains secteurs. En effet, alors que les filières du bâtiment restent majoritairement masculines, avec seulement 13% de femmes2,, les métiers d'art, quant à eux, attirent davantage les femmes. C’est notamment le cas du secteur de la bijouterie-joaillerie (75% de femmes), la céramique (70% de femmes) ou encore les métiers du textile (60% de femmes).

Ces orientations apparaissent d’ailleurs souvent dès les premières étapes de l'éducation, où les jeunes femmes et hommes sont influencé.es par des stéréotypes et des attentes sociales qui orientent leurs choix de carrière.

Dans ce contexte, et à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes (08/03), De l’or dans les mains, l'association qui sensibilise les collégien·nes aux savoir-faire manuels, souhaite mettre en lumière l'importance de discuter des stéréotypes de genre dans le secteur de l’artisanat et de la nécessité de sensibiliser la jeune génération dès le collège, carrefour clé de l’orientation. Gabrielle Légeret, fondatrice et directrice de l’association De l’or dans les mains et missionnée par Bercy, le ministère de la culture et de l’Education nationale pour piloter l'axe jeunesse du Plan métiers d'art, se tient notamment disponible pour tout commentaire notamment sur les sujets suivants :  

  • Les femmes et l’artisanat  : Quelle est la représentation actuelle des femmes dans le domaine artisanal ? Quels sont les défis spécifiques qu’elles peuvent rencontrer dans le secteur ?
  • Parité et égalité : Pourquoi les femmes sont-elles plus enclines à choisir des métiers d’art, et comment peut-on encourager la diversification des choix professionnels ?
  • Éducation de la jeunesse face aux stéréotypes : Comment les stéréotypes de genre influent-ils sur le choix de carrière des jeunes, et quelles sont les stratégies efficaces pour promouvoir une plus grande parité dans les métiers manuels auprès des jeunes générations ?

“Avec De l'or dans les mains, nous nous engageons activement pour soutenir l'égalité et la parité dans le secteur artisanal. Nous imposons notamment une répartition équilibrée des jeunes dans les ateliers pour contrer les stéréotypes de genre dès le plus jeune âge. Cette initiative vise à garantir que filles et garçons aient un accès égal aux différentes activités proposées, favorisant ainsi une exploration libre et sans préjugés des métiers artisanaux”, souligne Gabrielle Légeret. 

“Par ailleurs, nous invitons des artisan·es de tous horizons à partager leur expérience et leur passion avec les nouvelles générations. En montrant la diversité des métiers et des parcours professionnels possibles, nous encourageons les jeunes à envisager tous les métiers sans se limiter à des stéréotypes de genre préexistants”, ajoute la fondatrice de l’association. 

En parallèle, l’association s’engage à intégrer des messages inclusifs dans ses programmes et ses supports pédagogiques afin de créer un environnement où tous les enfants peuvent s'identifier et se sentir représenté.es. Ainsi, De l'or dans les mains contribue à favoriser une évolution positive des mentalités et à créer un secteur artisanal plus inclusif et égalitaire pour les générations futures.

1. Institut Supérieur des Métiers, 2023
2. CAPEB, 2023

 

An@é

La semaine des Maths 2024 avec M@ths en-vie

3 mois ago
La 13ᵉ Semaine des Mathématiques se déroule du 13 au 20 mars 2024 sur le thème « Mathématiques : l’important c’est de…Le calendrier
  • Inscriptions à la semaine des mathématiques : à partir 01 février 2024 et jusqu’au 20 mars.
  • Mise à disposition des ressources : le 01 mars 2024
  • Épreuves : du 13 au 20 mars 2024
Inscriptions et programme

Chaque classe doit s'inscrire afin de recevoir le code lui permettant d'avoir accès, dès le 01 mars 2024, à toutes les ressources nécessaires pour participer. Accès au formulaire : cliquer ici

Une semaine entière d'activités est prévue.

Vous pouvez participer à toutes ou qu'à certaines, à vous de choisir !

Le programme
  • Jeudi 14 mars 2024 - 1 jour, 1 énigme

Il s’agit de résoudre des énigmes mathématiques adaptées à chaque niveau, de la PS au CM, via un support interactif. lles sont réalisables sur TNI, vidéoprojecteur, tablette ou ordinateur.

  • Vendredi 15 mars 2024 - Le direct

Cette activité se déroule en direct : 3 situations pour chaque cycle seront proposées en direct par deux professeurs de mathématiques, Cyril et Nicolas.

  • Lundi 18 mars 2024 - Objectif : 2024 problèmes !

Ce challenge entre toutes les classes inscrites consiste à faire rédiger des énoncés de problèmes à ses élèves et collectivement d’atteindre 2024 énoncés postés.

  • Mardi 19 mars 2024 - L’énigme des anneaux

Les élèves devront résoudre l’Énigme des anneaux qui consiste à placer les chiffres de 1 à 9 dans les anneaux olympiques, avant de défier sa famille le lendemain !

  • Mercredi 20 mars 2024 - Le défi famille

Ce jour est consacré aux défis familles sur lesquels les élèves se seront entrainés la veille !

  • En fil rouge, les épreuves Eurêkamaths

5 énigmes pour les élèves de cycles 3, chaque jour de la semaine !

Coordination

Christophe Licitri, inspecteur de l’Éducation nationale et co-pilote du groupe Mathématiques 74, circonscription d’Annemasse 1

Noël Fiorello, inspecteur de l’Éducation nationale et co-pilote du groupe Mathématiques 74, circonscription de Thonon les Bains

Morgan Vernet, CPC, circonscription de Thonon-les-Bains

Christophe Gilger, ERUN et Chef de Projet DNE, circonscription de St Gervais/Pays du Mont-Blanc

Concepteurs/intervenants

Baptiste Platey, ERUN, circonscription de Thonon-les-Bains

Simon Loiseau, ERUN, circonscription d’Evian-les-Bains

Stéphanie Jacquier, CPC, circonscription d’Evian-les-Bains

Delphine Burnat, PEMF, circonscription de Thonon-les-Bains

Cyril Michau, professeur de mathématiques, formateur, expert mathématiques à la DNE

Nicolas Lemoine, professeur de mathématiques, formateur, expert mathématiques à la DNE

Claude Arnaud, Armand Leroy et Patrick Ferrand pour Eurêkamaths

Pour s'inscrire et participer : cliquer ici

  • Activités et numérique
  • Outils pour la classe
  • Ecole maternelle
  • Ecole élémentaire
  • M@ths en vie
    GILGER

    Le patrimoine audiovisuel de Réseau Canopé conserve des archives originales et inédites désormais accessibles !

    3 mois ago
    Réseau Canopé est dépositaire d’un patrimoine audiovisuel conséquent, représentant plus de 70 ans de productions pédagogiques, trace importante d’une histoire…Un témoignage et une trace importante de l’histoire de l’audiovisuel éducatif et de son évolution.

    Ce site permet, à présent, de mieux valoriser le patrimoine de l’établissement, représentant plus de 70 ans de productions pédagogiques (Télévision et radio scolaire)

    Depuis le début des années 50, l'établissement a produit des milliers d’heures de programmes, sur des sujets qui se sont adressés à tous les niveaux du cursus scolaire, dans toutes les disciplines et sous différentes formes : reportages, entretiens, portraits, documentaires, plateaux, fictions, reconstitutions, animations, films de montage…

    En lien avec l’actualité, des sujets ou événements sont traités sous le prisme des images d’archives, un regard historique pouvant enrichir la culture professionnelle des enseignants.

    On y retrouve des articles sous la forme de chroniques, de focus ou d’entretiens mais aussi, la présentation des partenariats et du travail développé pour valoriser ces ressources patrimoniales.

    Le catalogue donne accès à plus de 300 titres dans leur intégralité et il est alimenté régulièrement, au fil de la publication de nos articles.

    Demain 13 février, c’est la journée mondiale de la radio, l’occasion de vous faire découvrir notre dernière publication : 

    Ce qui s’est passé en janvier :

    https://archivesaudiovisuelles.reseau-canope.fr/app/photopro.sk/canope/ 

    Site : Archives audiovisuelles

    Twitter : @PatrimoineRC

     

    Lavigne Anne

    Les souris du buisson-aux-mûres

    3 mois ago
    Un classique de la littérature et de la jeunesse, en librairies le 1er Mars 2024. Avis à tous les fans de…La sublime série de livres pour enfants Brambly Hedge de la virtuose de l’aquarelle Jill Barklem sera publiée en français sous le titre Les souris du buisson-aux-mûres par Les livres QILINN.

    À chaque saison, une nouvelle aventure ! Le premier opus, Le Printemps, sera disponible en librairies dès le 1er mars.(dès 3 ans)

    Quelque part dans une jolie campagne se trouve un buisson foisonnant. On l’appelle le Buisson-aux-Mûres, et il cache tout un petit peuple de souris. Un mariage, un anniversaire, la première neige de l’année... il y a toujours quelque chose à célébrer chez les souris, au rythme des quatre saisons.

    Ces textes pleins de tendresse et de malice, illustrés de magnifiques aquarelles, sont rapidement devenus un classique de la littérature jeunesse britannique.

    La série a connu un succès mondial, avec des traductions dans 13 langues et plus de 7 millions d’exemplaires vendus, ainsi que des produits dérivés et une série d’animation.

    Printemps, été, automne, hiver... voici les quatre premiers livres enfin réédités ! 

    Des histoires pour tous
    • Une série culte dans les années 1980, indisponible en français depuis 15 ans 
    • La nature (animaux, fruits, fleurs, arbres, saisons) fêtée à chaque album
    • De magnifique illustrations à l’aquarelle dans l’héritage de Beatrix Potter 
    • Reprise de la traduction d’origine

    Jill Barklem est née en 1951 à Epping, dans le comté d'Essex. Dès l'âge de 13 ans, elle se découvre une passion pour l'illustration après un accident qui l'éloigne des activités sportives. Elle décide alors de poursuivre dans cette voie et s'inscrit à la prestigieuse Saint Martin's School of Art de Londres. C'est au cours d'un trajet en métro que germe dans son esprit l'idée des aventures des Souris du buisson-aux-mûres, connues sous le nom de Brambly Hedge dans sa version originale.

    Après cinq années de recherche intensive, Jill Barklem publie la première aventure de ces adorables rongeurs, qui connaîtront un succès mondial. Elle avouera plus tard :

    « Je ne savais pas trop quoi faire de ma vie, mais je pensais la gagner en illustrant les livres des autres. Jamais je n'aurais pensé écrire le mien un jour ».

    En 1980, les quatre premières histoires des souris voient le jour, chacune correspondant à une saison. Face à l'engouement du public, de nouvelles histoires voient rapidement le jour. 

    Jill Barklem puise son inspiration dans la campagne anglaise et son environnement immédiat. Connue pour son souci du détail, elle n'hésite pas à tester les plats présentés dans ses albums dans sa propre cuisine, afin que les dessins et les recettes soient d'une fidélité absolue.

     
    • Littérature
    • Ecole maternelle
      An@é

      Nicole Belloubet : Mobilisation contre le harcèlement

      3 mois ago
      Communiqué de presse : Mobilisation contre le harcèlement : Nicole Belloubet engage un renforcement du plan d'action face aux constats de…

      À la demande de Gabriel ATTAL, alors ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, une enquête massive a été menée entre le 9 et le 15 novembre 2023, auprès de 7,5 millions d’élèves du CE2 à la terminale, dans plus de 38 000 établissements, visant à améliorer la connaissance au sein de la classe et de l’établissement des situations de harcèlement.

      Après exploitation d’un échantillon représentatif de 17 000 questionnaires, l’enquête a permis de mettre en évidence des degrés de sévérité du harcèlement, en croisant les atteintes déclarées par les élèves (indice de multivictimation) et leur ressenti vis-à-vis de la qualité de vie à l’école (indice de qualité de vie).

      L’enquête a ainsi pu démontrer que le harcèlement touche :
      • 5 % des écoliers du CE2 au CM2 ;
      • 6 % des collégiens ;
      • 4 % des lycéens.

      Cela signifie qu’en moyenne, on compte plus d’un élève harcelé par classe.

      En outre, l’enquête a démontré que de nombreux élèves doivent faire l’objet d’une vigilanceaccrue face au risque de harcèlement, ce qui représente :

      • 19 % des écoliers du CE2 au CM2 ;
      • 6 % des collégiens ;
      • 5 % des lycéens.

      Lien vers la synthèse des résultats de l’enquête : https://education.gouv.fr/premiers-resultatsstatistiques-de-l-enquete-harcelement-2023-380517

      En réponse aux constats de l'enquête, un pilotage renforcé de la politique de lutte contre le harcèlement à tous les niveaux 3 nouvelles mesures pour mieux identifier les situations à risques

      1) L’enquête sera désormais menée chaque année en novembre et son analyse rendue publique sous la forme du « baromètre annuel du harcèlement en milieu scolaire », pour suivre l’évolution du phénomène et l’impact du plan d’action contre le harcèlement.

      2) Dès qu’un questionnaire conduit à identifier une situation à risques, la classe concernée fera l’objet d’investigations complémentaires pour procéder à une nouvelle autoévaluation individuelle au cours de laquelle l’anonymat sera levé, avec l’accord des parents. En cas de signaux faibles ou de faits de harcèlement signalés concernant un élève, cette autoévaluation individuelle sera déployée pour caractériser la situation de harcèlement et apporter une réponse immédiate.

      3) Une attention spécifique sera apportée sur le premier degré où les situations à risque sont significativement plus élevées (19 %), en travaillant sur les dispositifs de prévention, l’amélioration du climat scolaire et l’apprentissage du vivre ensemble, des compétences psychosociales dont l’empathie et des comportements pro sociaux.

      3 mesures supplémentaires pour renforcer la mobilisation des acteurs

      4) Afin de conduire à plein temps la politique de prévention et de lutte contre le harcèlement, 150 emplois ont été créés et 100 % dédiés à cette politique. Avec 30 emplois affectés en académies et 120 en départements, chaque échelon disposera désormais au moins d’un effectif dédié, avec une formation spécialisée pour mieux structurer l’action au niveau départemental et sa coordination et son pilotage au niveau académique.

      5) Afin de reconnaître leur investissement, les infirmiers scolaires et les assistants sociaux qui assurent les fonctions de coordonnateurs pour la lutte contre harcèlement dans les établissements, bénéficieront désormais d’un complément indemnitaire de 1 250 euros, au même titre que les autres coordonnateurs.

      6) Une instruction aux recteurs, directeurs des services académiques, chefs d’établissement et directeurs d’école a été publiée le 8 février pour insister sur le caractère prioritaire donné à la lutte contre le harcèlement et rappeler à chaque acteur son rôle en matière de prévention, de détection et de solutions à apporter à chaque situation.

      Une mobilisation totale pour poursuivre la mise en oeuvre du plan interministériel contre le harcèlement

      Les principales mesures du plan interministériel présenté le 27 septembre 2023 sont désormais mises en oeuvre, seront poursuivies sans relâche et encore renforcées, avec des objectifs clairs : 100 % prévention, 100 % détection et 100 % solutions.

      100 % prévention : prévenir le harcèlement, c’est avant tout pouvoir le reconnaitre, ce qui implique de former toute la communauté éducative.

      Formation des personnels de l’Éducation nationale

      Le plan de formation se déploie pour qu’à la rentrée 2027 tous les personnels de l’Éducation nationale soient formés pour réagir face au harcèlement à l’école. Un parcours en autoformation est à leur disposition depuis décembre 2023, près de 7 000 personnes l’ont d’ores et déjà effectué avec un taux de satisfaction de 93 %. Des formations complémentaires en présentiel débuteront dès le mois de mars au sein de toutes les académies.

      Sensibilisation et formation des parents d’élèves

      Face au harcèlement, l’ensemble de la communauté éducative être mobilisée. C’est pourquoi des ateliers de sensibilisation des parents, avec des temps de parole dédiés, ont été préparés pour les collèges et écoles. À ce stade, cette mesure n’est mise en oeuvre que dans 2,2 % des écoles et 5,3 % des collèges : la dynamique doit donc être véritablement engagée.

      Un parcours de formation destiné aux représentants des parents d’élèves sera mis en ligne, avec la contribution du CNED, d’ici la fin de l’année scolaire.

      Formation des élèves

      La formation des élèves ambassadeurs s’est déjà largement développée, puisque l’on compte déjà aujourd’hui plus de 32 300 élèves ambassadeurs au collège et près de 6 000 au lycée.

      De même, l’expérimentation des cours d’empathie a rencontré un vif succès puisque 1 200 écoles se sont portées volontaires, sur une cible de 100 écoles initialement visées. Sur la base de l’évaluation de cette expérimentation, ces séances seront généralisées à partir de la rentrée 2024.

      100 % détection : un numéro unique, le 3018, qui permet de mieux détecter les signaux du harcèlement et doit être connu de tous les acteurs.

      Afin de simplifier les modalités d’alerte, depuis le 1er janvier 2024, le 3018 est désormais le numéro unique contre le harcèlement, gratuit, anonyme et confidentiel.

      Si l’enquête de novembre 2023 démontre que 3 écoliers sur 10 et la moitié des collégiens et lycéens connaissent le 3018, plus d’un tiers des collégiens et des lycéens victimes harcèlement n’ont pas demandé de l’aide auprès d’un tiers. La communication autour du 3018 doit se poursuivre pour proposer à chaque élève une solution d’écoute et d’accompagnement.

      100 % solutions : une réponse systématique et proportionnée à toutes les formes de violence et de harcèlement entre élève est essentielle.

      Un protocole national pour faire face aux situations de harcèlement

      Dès cette année, un protocole unique de traitement du harcèlement en milieu scolaire est mis en place pour tous les personnels, afin d’harmoniser le diagnostic de chaque situation sur la base d’un questionnaire d’évaluation, puis le suivi de chaque dossier dans l’ensemble des établissements et académies, jusqu’à la résolution complète de la situation et la sanction des élèves harceleurs.

      Ce protocole national rappelle l'obligation de saisine immédiate du procureur de la République pour tout fait avéré de harcèlement scolaire, conformément à la loi du 2 mars 2022 visant à combattre le harcèlement.

      Des équipes d’intervention renforcées et des outils de suivi et de traitement améliorés

      Pour faire face aux situations de harcèlement, un maillage dense d’acteurs formés et investis à a été mis en place à chaque échelon du territoire :

      • dans le 1er degré, chaque circonscription bénéfice d’une équipe ressource de 5 personnes pour aider les directeurs d’école dans le traitement des situations ;
      • dans le 2nd degré, outre une équipe de 5 personnes formées, est désignée dans chaque établissement une personne chargée de la coordination du plan de prévention et de lutte contre le harcèlement, qui bénéficie d’une indemnité pour effectuer cette mission.

      En outre, l’application Stopharcèlement a été améliorée pour un suivi et un traitement plus efficace des situations et une meilleure communication entre tous les acteurs de la lutte contre le harcèlement.

      Des sanctions systématiques pour les situations les plus graves

      Le décret du 16 août 2023 est entré pleinement en vigueur :

      • dans le 1er degré, il est possible de changer d’école un enfant dont le comportement intentionnel et répété fait peser un risque caractérisé sur la sécurité ou la santé d’un autre élève. Entre septembre et décembre 2023, ce sont ainsi 35 élèves qui ont été changés d’école d’office pour des faits de harcèlement.
      • dans le 2nd degré, la procédure disciplinaire est étendue aux situations où des élèves commettent des actes de harcèlement à l’encontre d’élèves situés dans un autre établissement.

      Nicole BELLOUBET, ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse :

      « Face à la gravité des phénomènes de harcèlement, désormais démontrée par cette enquête nationale, je le rappelle plus que jamais : la peur n’a pas sa place au sein de l’École de la République ! Pour que notre école soit toujours un lieu d’épanouissement et de bien-être, nous mettrons en oeuvre chacune des mesures du plan interministériel contre le harcèlement scolaire avec un suivi constant pour mener cette politique dans la durée.

      Ainsi, nous poursuivrons notre mobilisation en renforçant la prévention du harcèlement, en améliorant la détection de chaque situation et en apportant systématiquement des solutions adaptées.

      Je remercie l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale pour leur engagement de chaque instant contre le harcèlement scolaire, qui sera la priorité absolue de mon action à la tête du ministère. »

      An@é

      Stimuler l'envie d'apprendre : les leviers de la motivation - avec Natacha Dangouloff

      3 mois ago
      Fin 2023, dans l'académie de Lille, Natacha Dangouloff, formatrice et coordinatrice de l'équipe "Pédagogie et apprentissages" (Académie Versailles, professeure agrégée…

       

      Stimuler l'envie d'apprendre : les leviers de la motivation 

      Le support du webinaire

      1-Stimuler-lenvie-dapprendre-Natacha-Dangouloff_Creative_commons.pdf

      Le site : https://ota62.site.ac-lille.fr/webinaire-stimuler-lenvie-dapprendre-les-leviers-de-la-motivation-natacha-dangouloff/

      • Enseignants
      • Apprentissages
      • eFormation
      • Apprendre
        An@é

        Contribution à la réflexion sur les groupes de niveaux/besoins en collège

        3 mois ago
        Alors que Conseil Supérieur de l’Education (CSE) est uni et offensif contre le « choc des savoirs » le ministère ne réussit…

        La discussion est actuellement vive autour d’annonces de mise en place de dispositifs en collège appelés groupes de niveaux puis de besoins par un jeune ministre exploitant médiatiquement des résultats d’évaluations PISA volontairement dramatisées. Ce Ministre est devenu premier Ministre, et la mise en œuvre du chantier s’annonce chaotique.

        A la retraite depuis deux ans et demi, je ne voulais plus intervenir dans les questions scolaires et éducatives. Après 44 années consacrées à l’école de la république et de ses enfants, j’estimais avoir assez donné !

        Mais à entendre et lire tant de sottises, je me permets un témoignage et quelques préconisations.

        La littérature scientifique regorge d’études sur ce sujet et je laisserai à plus compétent que moi la synthèse savante. Je dirai simplement que le principal biais des annonces ministérielles consiste à vouloir rassurer les familles des bons élèves en constituant des groupes de niveau tout en rassurant les familles des mauvais élèves et les enseignants en garantissant des groupes évolutifs dans l’année. Pour cela, on en vient à utiliser le terme groupe de besoins, moins stigmatisant … sans préciser le type de besoins dont on parle.

        Il se trouve qu’entre 1983 et 1988, j’ai eu la chance de participer à une « aventure pédagogique » dans un collège de la rive droite de Bordeaux entré dans le dispositif Zone Education Prioritaire et Initiative pour la Réussite au Collège. Alors jeune instituteur, je rentrais de trois ans à l’étranger après une formation de deux ans en Ecole Normale. J’étais nommé comme enseignant spécialisé Français Langue Etrangère sur deux classes de migrants implantés au Collège.

        Sous l’impulsion d’une cheffe d’établissement très dynamique et compétente, d’une équipe d’enseignants très diverse et motivée, nous avons, avec l’accord du rectorat, bâti un projet de Collège qui intégrait la grande diversité de nos élèves, la volonté d’améliorer le climat scolaire et permettre à chacune et chacun de nos élèves de réussir au maximum de ses possibilités.

        Nous avons alors (entre autres) mis en place des groupes de niveau en français et mathématiques en 6ème et 5ème.

        En français, l’équipe était très hétérogène et rapidement, le travail collectif fut parasité par des positionnements didactiques très différents et au final les groupes restèrent peu mobiles et les enseignements non harmonisés. Bien sûr, le jeune instituteur que j’étais avait les élèves les plus faibles !!! En mathématiques, la réalité fut tout autre. Nous étions suivis et aidés par l’Institut de Recherche pour l’Enseignement des Mathématiques de Bordeaux et notre équipe a tout de suite décidé de travailler sur des groupes de besoins par des séquences courtes sur chaque période de l’année. Un travail colossal de découpage des programmes, d’élaboration d’évaluations initiales, de mesure des progrès des élèves, d’explicitation aux élèves et aux parents … nous a beaucoup occupés et passionnés.

        Nous avions obtenu dans nos emplois du temps un temps de concertation de 2 h hebdomadaire en barrette ce qui était précieux du point de vue de l’organisation et de la reconnaissance institutionnelle. C’était largement insuffisant du point de vue de la préparation et du travail d’harmonisation mais cela nous satisfaisait car engagés professionnellement dans un travail qui correspondait à notre motivation pour ce métier dans un secteur difficile.

        L’aventure professionnelle et humaine fut très riche et chacune et chacun en a tiré de grands enseignements pour la suite de sa carrière. Mais l’essentiel n’est pas là, il est du côté des élèves, des adolescents.
        • Tout d’abord les résultats de TOUS les élèves en mathématiques ont largement progressé. Ce ne fut pas le cas en français. De nombreux élèves sont sortis de la « prédestination » à la nullité en maths et ont regardé la matière autrement car en réussites.
        • Les enfants de migrants ont intégré très rapidement les groupes en maths comme en EPS. En effet, les collègues d’EPS ont rejoint l’aventure groupe de besoin en deuxième année et je quittais alors l’équipe de français pour me joindre à celle d’EPS.
        •  Enfin, le climat scolaire de l’établissement a changé tout comme les relations avec les écoles primaires voisines. Les violences à l’intérieur et l’extérieur du collège ont cessé. La cour de récréation était paisible. Nous avons élaboré un dispositif d’aide aux devoirs dans les locaux de l’école primaire pour les élèves de 6ème et 5ème encadré par des instituteurs, des professeurs et des parents.

        Dans cet établissement sensible d’un quartier pauvre de Bordeaux Rive Droite appelé « La Bastide », (il a bien changé depuis …), ce travail a porté ses fruits. Il n’a malheureusement pas perduré pour des raisons que je n’évoquerai pas car non vécues personnellement.

        Après cette aventure, j’ai pu mettre en place des groupes de besoins dans des écoles primaires dans le cadre de fonctions de Conseiller Pédagogique mais aussi d’Inspecteur de l’Education Nationale, en France et à l’étranger.

        A chaque fois, j’ai pu en évaluer les effets bénéfiques cités plus haut mais en intégrant les préalables suivants qui seront donc mes préconisations.
        1. Elaborer un projet pédagogique et éducatif en EQUIPE d’enseignants.
        2. Avoir le soutien et l’appui de la hiérarchie (chef d’établissement, inspecteurs)
        3. Disposer d’une solide formation didactique disciplinaire, d’une importante formation et expérience pédagogique, et connaître les ressorts de la difficulté de certains élèves et enfants à entrer dans les apprentissages et le fonctionnement de l’école.
        4. Disposer d’un accompagnement en formation ancré sur les besoins de l’équipe.
        5. Si possible, travailler avec des enseignants chercheurs pour prendre du recul et améliorer les dispositifs et contenus d’enseignements.
        6. Être capable d’expliciter aux élèves et parents les choix opérés.
        7. S’inscrire dans une durée d’au minimum trois ans.

        Ces sept préconisations, préalables à la réussite, ne sont actuellement pas réunies, loin s’en faut.

        Je crains fortement que l’effet d’annonce ne se transforme en bricolage ayant pour seul objet de faire des classes de niveaux dont on connaît tous les travers et effets pervers. Avant de faire trop de dégâts, ne serait-il pas utile de se poser, de laisser les enseignants travailler en paix ? Je le souhaite et l’espère car d’évidence, le système éducatif et nos enfants ont besoin de stabilité.

        Vincent CARLIER Inspecteur de l’Education Nationale honoraire,

        Formateur associé à l’Ecole Supérieure de l’Education Nationale, Conseiller Pédagogique, Instituteur.

        On peut lire sur le site Eduscol du Ministère de l’Education Nationale une petite synthèse. Elle date de 2016 mais me semble assez claire. https://eduscol.education.fr/sti/sites/eduscol.education.fr.sti/files/ressources/techniques/11272/11272-204-p24.pdf

        • Humeur
        • Collège
        • Regards sur l ecole
          An@é

          Zamizen : apprendre les émotions aux enfants, apprendre les compétences psychosociales à l'école

          3 mois ago
          Permettre à tous les enfants de prendre confiance en eux, pour qu’ils puissent s’épanouir et construire ensemble une société bienveillante…

          3 programmes pour assurer la continuité pédagogique : à l'école, en périscolaire, en famille

          Des outils clés en main pour l’école Zamizen aide les enseignants à initier les enfants aux compétences psychosociales tout au long de l’année.

          1/Outils en ligne

          Un programme pédagogique adapté en 3 niveaux de la petite section au CM2.

          Un parcours en 12 grands thèmes avec :

          • Des aventures en dessin animé
          • Des chansons
          • Plus de 100 activités en groupe ou en autonomie.)
          2/ Accompagnement

          - 2 modules de prise en main
          - 1 webinaire mensuel

          3/ Matériel

          Une mallette des émotions :

          • Livre
          • Jeu de cartes 4 en 1
          • Guide de l’enseignant
          • Cadeaux pour les enfants
          Zamizen facilite la continuité pédagogique en périscolaire

          1/ Formation

          2 x 2,5 heures de formation pour comprendre et expérimenter les enjeux éducatifs, la posture et les outils Zamizen

          2/ Malle des émotions

          Une incroyable boite à outils pour jouer avec les enfants en explorant les émotions tout au long de l’année.

          5 grands thèmes avec :

          • Du théatre Des activités musicales
          • Du dessin
          • Des jeux des émotions
          • Des temps calmes etc...
          ZAMIZEN a reçu le soutien de l’Éducation Nationale avec le label Edu-Up qui reconnait la dimension innovante de Zamizen.
          • Zamizen a passé le cadre de confiance du réseau Canopé
          • Zamizen est lauréat de l'AAP Numérique Inclusif Numérique Éducatif.
          • Zamizen est soutenu par la Banque des Territoires (dispositif Passerelles dédié à l'innovation à impact).
          • enfin, Zamizen est certifié Qualiopi
          Zamizen en famille Accompagner son enfant dans la découverte des émotions.

          Avec Zamizen, découvrir les émotions et les soft skills pas à pas.

          • Pour bien débuter sa journée et apprivoiser une émotion difficile.
          • Pour retrouver du calme ou mieux s’endormir le soir.
          • Pour apprendre à écouter et comprendre ses émotions mais aussi celles des autres.

          Plus de 15 000 enfants ont déjà découvert les émotions avec les Zamizen dans plus de 450 classes ou en famille.

          Découvrir :

          https://zamizen.fr/

          1. Le bilan de l( étude d'impact 2023 : Impact Zamizen CPS 2023
          2. Le descriptif du dispositif sur le temps scolaire : Zamizen à l'école
          3. Le descriptif du nouveau dispositif à destination du temps périscolaire : Zamizen en périscolaire

           

          • Vivre ensemble
          • Apprendre
            An@é

            Rendez-vous Éduc à la Cité des Sciences 3 et 8 avril : L'éducation inclusive, comment la mettre en œuvre ?

            3 mois 1 semaine ago
            Les Rendez-vous Éduc, ce sont deux journées professionnelles d’échanges, de partages d’expérience et de créations autour d'une problématique éducative, à…

            Cette année, la réflexion portera sur l'éducation inclusive et comment la mettre en œuvre.

            L'évènement aura lieu à la Cité des sciences et de l'industrie le mercredi 3 avril et le lundi 8 avril 

            L’éducation inclusive est un enjeu fort pour les professionnel·le·s de l’éducation ainsi que pour les structures accueillant du public et diffusant des savoirs.

            Elle vise à offrir à chacun et chacune des possibilités équitables d’apprentissage, d'accès et de participation à la vie culturelle et communautaire. Pour cela, les acteurs éducatifs, l'école en particulier mais aussi les centres de culture et de savoir, doivent satisfaire la diversité des besoins et permettre l'égalité des chances en éducation de tous : enfants, jeunes, adultes, quelles que soient les difficultés d'apprentissage, la situation de handicap, les origines culturelles et sociales ou le genre.

            • Mercredi 3 avril 2024 : une 1ère journée de rencontres, d'échanges avec des intervenant·e·s, table ronde, conférences, ateliers.
            • Lundi 8 avril 2024 : une 2e journée consacrée à la conception de projets d'éducation inclusive.

            Lors de la première journée, il s’agira de dresser un état des lieux des inégalités d’accès à l’éducation et de se demander quels sont les obstacles qui empêchent la participation et l’apprentissage de certaines personnes. Il s’agira aussi de voir comment surmonter ces obstacles afin de favoriser le développement du plein potentiel et de l'épanouissement de chacun, selon ses aptitudes et ses champs d’intérêt, dans une perspective d’apprentissage tout au long de la vie.

            Lors de la 2e journée, organisée sous un format hackathon, les participant·e·s seront amené·e·s à co-concevoir des projets d'éducation inclusive en équipe. Le nombre de participant·e·s est limité à 50 personnes ayant participé à la 1ère journée.

            Public :
            Professionnel·le·s de l’éducation : enseignant·e·s, membres de la communauté éducative, accompagnant·e·s des élèves en situation de handicap, formateurs et formatrices, chef·fe·s d'établissement, personnels de santé, psychologues scolaires, assistant·e·s d'éducation et pédagogiques, parents, membres d'associations, organismes et centres de culture et musées, etc.

            En savoir plus - Inscription :

            https://www.cite-sciences.fr/fr/vous-etes/enseignants/formations-et-projets/evenements/education-inclusive?

            Lieu :
            Cité des sciences et de l'industrie, 30 avenue Corentin Cariou, Paris 19e
            Accès

            • Dispositifs de médiation
            • Inclusion
              An@é

              Unesco: 11 février, Journée internationale des femmes et des filles de science

              3 mois 1 semaine ago
              Le 22 décembre 2015, l'Assemblée générale a adopté la résolution A/RES/70/212 par laquelle elle décide de proclamer le 11 février de chaque année…L’égalité des genres est une priorité globale de l’UNESCO, et l’accompagnement des jeunes filles, leur formation et leur pleine aptitude à faire entendre leurs idées sont des leviers de développement et de paix.

              Cette année, l'UNESCO organise un évènement intitlué Combler l’écart entre les genres en science : Accélérer l'action le 9 février 2024. 

              En savoir plus

              https://www.unesco.org/fr/days/women-girls-science

              • Egalité FemmesHommes
                An@é

                Que deviennent les eaux usées ? Un déchet ou une ressource ?

                3 mois 1 semaine ago
                L’Humanité s’achemine vers une triple crise planétaire : changement climatique, perte de biodiversité et pollution généralisée. Cette crise mine la…

                Alors que 80 % des eaux usées produites dans le monde sont rejetées sans traitement adéquat, le recyclage des eaux usées est une priorité pour lutter contre les pollutions qu’elles génèrent tout en exploitant leur potentiel largement sous utilisé.

                Eaux usées : de quoi parle t-on ?

                Les eaux usées font référence à toutes les eaux souillées directement ou indirectement par l’activité humaine, dans le cadre d’un usage familial ou socio-économique (industriel, artisanal, agricole, services publics…) et aussi par suite de l’écoulement des eaux pluviales bâtiments et sur des voies de circulation. En pratique les eaux usées sont constituées d’un au plusieurs effluents qu’ils soient domestiques : eaux noires (excréments, urines et boues fécales) et d’eaux grises (eaux usées de toilette ou de cuisine et de bain, qu’ils soient produits par des organisations tels que les établissement industriels et commerciaux, les hôpitaux, ou qu’il résulte du ruissellement en provenance des toitures et de la voirie (notamment en milieu urbain), et d’exploitations agricoles, horticoles, et aquacoles.

                Un peu d’histoire

                L’évacuation et ma réutilisations des eaux usées domestiques sont pratiquées depuis la sédentarisation des populations comme en témoignent de nombreux sites archéologiques situés en Mésopotamien, dans la vallée de l’Indus, en Crète, en Iran, en Chine, au Pérou.

                Le drainage conjoint des eaux issues de fosses d’aisances et des eaux de pluie apparaît à Rome au 6ème siècle avant notre ère. Le premier réseau d’égouts souterrain est aménagé à Londres lors de la reconstruction de la ville suite à l’incendie de 1666. Il servira de modèle au réseaux de drainage des eaux usées dont se doteront les métropoles puis les villes occidentales au 19èmesiècle.

                L’épuration biologique des eaux usées par décomposition des boues est mise au point au début du 20ème siècle ce qui permettra le de développement des station d’épuration et les réseaux d’assainissement collectifs.

                Le flot des eaux usées ne cesse de grossir

                En cent ans, les prélèvements d’eau douce dans le monde ont augmenté de 500 % et ils continuent de croître régulièrement de 1 % par an depuis les années 1980 (AQUASTAT). Cette augmentation, qui résulte de la croissance démographique et de l’évolution des modes de vie, a entraîné l’augmentation du rejet dans les même proportions et l’on estime qu’il en est généré près 800 milliards de m³ par an dont 380 milliards de m³/an d’eaux usées municipales* dont le volume pourrait progresser de 24 % en 2030 et de 51 % en 2050.

                *Dans le langage courant on appelle « eaux usées municipales » le mélange d’eaux usées de toute nature qui affluent vers un système collectif d’égouts ou/et de traitement des eaux

                La composition des eaux usées est très variable

                Elles peuvent contenir une grande diversité de contaminants et autres polluants , chimiques, physiques et biologiques, notamment des matières organiques biodégradables (excréments, débris végétaux…), de particules solides inorganiques (sable, poussières, …) des métaux lourds (cadmium, nickel, cobalt…), des métalloïdes (bore, silicium,…), des sels (phosphates et nitrates principalement), des polluants organiques (urée, produits cosmétiques, médicaments (en particulier des antibiotiques dont la dissémination est, en partie, responsable de la résistance aux antimicrobiens) , produits phytosanitaires, des résidus d’hydrocarbures, des microplastiques, des émulsions (peintures, colorants,…), des micro-organismes pathogènes (bactéries, virus, parasites).

                Actuellement le rejet d’eaux usées partiellement traitées ou non traitées dans l’environnement est une pratique courante, en particulier dans les pays à faible revenu. D’après l’estimation de l’ONU-Eau cela représente 80% des rejets en moyenne mondiale avec de fortes disparités selon les pays : les pays à revenu élevé traitent environ 70 % de leurs eaux usées, tandis que ce taux est 38 % dans les pays à revenu intermédiaire supérieur et 28 % dans les pays à revenu intermédiaire inférieur. Dans les pays à faible revenu, la proportion d’eaux usées traitée tombe à 8 %.

                Le rejet en milieu naturel d’eaux usées mal ou pas épurées a de nombreux effets négatifs sur l’environnement, la santé humaine et l’économie dont les plus importants sont :

                • la prolifération d’algues dans les cours d’eau et dans et le long des côtes entraînant une réduction de la transparence de l’eau et d’une diminution de sa concentration en oxygène, ce qui déséquilibre les écosystèmes aquatiques et/ou marins au point de tuer la flore et la faune qui les composent.
                • la contamination de l’eau et de l’habitat des espèces aquatique qui compromettant leur développement (certains produits chimiques comme les perturbateurs endocriniens provoquent des anomalies de leur reproduction)
                • les variations prolongé de température à proximité des zones/points de rejet qui affecte la composition quantitative et qualitative des écosystèmes
                • la dégradation de sols irrigués par des d’eaux usées non traitées et/ou contamination des productions agricoles impactant leur qualité sanitaire.
                • l’impact climatique : par leur production des gaz à effet de serre puissants tels que le méthane et l’oxyde d’azote, les eaux usées sont responsables d’environ 1,6 % de toutes émissions planétaires.
                • la dissémination d’agents pathogènes présents dans les eaux usées, qui peuvent provoquer des maladies chez les humains et les animaux. D’après l’OCDE plus de 4 000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque jour de diarrhées liées à l’insuffisance ou l’absence de traitement des eaux usées par le manque d’hygiène qui en résulte.
                • l’incidence économique : dans un rapport publié en 2021 la banque mondiale estime que dans les pays où le traitement insuffisant des eaux usées cela peut réduire la croissance de leur PIB d’un tiers.
                Traitement des eaux usées

                Il consiste à débarrasser l’eau usée des déchets en suspension ou dissous qu’elles contient, avant de la restituer au milieu naturel (ou à la réutiliser, voir plus loin).

                On distingue l’assainissement collectif qui se fait dans des stations d’épuration et l’assainissement individuel qui se fait au moyen d’une « fosse toutes eaux » qui se déverse ensuite dans un réseau d’épandage ou, plus rarement par phytoépuration ou lagunage.

                Transformer le problème en solutions

                En quelques décennies la surconsommation, la pollution et le traitement insuffisant de l’eau utilisée dans le monde ont conduit à une crise mondiale de l’eau aggravée par le dérèglement climatique, la croissance démographique et l’augmentation des populations urbaines. En chiffres le problème peut être posé ainsi : deux milliards de terriens n’ont pas accès à l’eau potable et près de la moitié de la population mondiale subit des pénuries d’eau pendant au moins un mois par an.

                Les volumes d’eaux usées ne cessent d’augmenter et, malgré certains progrès en matière de traitement et de réutilisation au cours des dernières années, les eaux usées non traitées représente un véritable défi pour l’humanité d’autant que 80 % des eaux usées mondiales se retrouvent encore dans l’environnement sans traitement adéquat et qu’il n’y a que 11% des eaux usées traitées qui sont réutilisées (en France c’est moins de 1%).

                La gestion durable de l’eau est donc essentielle et doit inclure l’optimisation des prélèvements et la montée en puissance du traitement et du recyclage après utilisation..

                Actions en amont

                1/ En réduisant la production des eaux usées en diminuant la consommation d’eau ce qui, mécaniquement, facilite la collecte, réutilisation des effluents après traitement . Cela permet aussi d’abaisser la consommation énergétiques et les coûts de collecte et de traitement.d’une part et de minimiser les risques de pollutions et leurs effets sanitaires et environnementaux.

                2/ En réduisant les pollutions. La prévention des contaminations lors de l’utilisation de l’eau par des produits chimiques, des microplastiques, des particules métalliques ou organique, des fibres textiles, des nanoparticules, etc.

                Ces actions en amont reposent autant sur une prise de conscience des usagers de l’eau que sur l’évolution du cadre réglementaire et son corollaire économique (basé, par exemple, sur la principe pollueur = payeur)

                Actions en aval

                En investissant dans des système de collecte et de recyclage des eaux usées permettant la réutilisation de ce qu’elle contiennent, à commencer par l’eau qui représente 99 % de leur masse. L’inventaire, non exhaustif de ce qui est récupérable dans les eaux usées présenté ci-dessous montre qu’en plus de protéger l’environnement, leur recyclage a une valeur économique significative. Dit autrement les aux usées ne sont pas un échet mais une une ressource telle que nous ne pouvons pas nous permettre de la gaspiller.

                Réutilisation de l’eau

                Après traitement, les eaux usées peuvent être valorisées de différentes façons dont les plus courantes sont

                • l’irrigation agricole : beaucoup moins chère que le prélèvement d’eau potable, la réutilisation des eaux usées traitées pour irriguer les cultures représente une réduction des coûts et permet de réduire le pompage des nappes phréatiques. Avec les eaux usées produites actuellement peut irriguer 42 millions d’hectares, soit 14 % des terres agricoles irriguées de la planète ;
                • l’utilisation par les collectivités pour le nettoyage des espaces publics, l’arrosage des espaces verts et de certains terrains de sport, la lutte contre les incendies, la régulation des cours d’eau ;
                • les applications industrielles dans des tours de refroidissement, pour le lavage et/ou le rinçage des équipement.

                Plusieurs pays, états ou grandes métropoles (Australie, Chypre, Danemark, Espagne, Floride, Israël, Jordanie, Malte, Mexique, Sénégal…) répondent à une part significative (10 à 60%) leur demande en eau par la réutilisation des eaux usées épurées.

                • la production d’eau potable , à condition que l’eau traitée ait une qualité sanitaire suffisante elle peut servir

                - à recharger les aquifères directement (injection) ou indirectement (infiltration)

                - à prévenir l’intrusion d’eau de mer dans les eaux souterraines ou d’eau polluée (e.g. filtration

                - à recharger de réservoirs de surface.

                Parmi les pays ou métropoles qui ont franchi le pas du recyclage des eaux usées en eau potable on peut citer la Californie, la Namibie, Singapour).

                Tous usages confondus, le potentiel – quasi inexploité – de réutilisation des eaux usées est d’environ 300 milliards de mètres cubes par an, soit 10 fois la capacité mondiale actuelle de dessalement .

                Production d’énergie

                Les eaux usées peuvent produite près de cinq fois la quantité d’énergie nécessaire à leur traitement. Cette énergie peut provenir

                - de la différence de température de ces effluent avec l’air ambiant utilisable dans un réseau de chaleur à proximité de leur lieu de collectent,

                - de la production de biogaz par méthanisation des boues produites par le traitement des eaux usées.

                Au total la valorisation énergétiques des de toutes les eaux usées peut fournir de l’électricité à environ un demi-milliard de personnes par an.

                Récupération de l’azote du phosphore et de la potasse

                La présence de ces nutriments dans les eaux usées résulte principalement de l’utilisation des fertilisants agricoles et horticoles. Depuis un dizaine d’année des procédés innovants ont été développés pour les extraire des eaux usées et les transformer en matières destinées à l’industrie chimique ou au secteur agricole (où la réutilisation de l’azote, du phosphore et du potassium contenus dans les eaux usées permettrait également de réduire la dépendance à l’égard des engrais synthétiques à hauteur de 13% de la demande mondiale.

                Eaux usées : un gisement sous estimé

                Il apparaît clairement que le traitement des eaux usées n’a que des avantages que ce soit en matière de santé publique, de préservation de l’environnement ou d’activités socio-économiques : selon un rapport de l’UNESCO publié en 2017, pour chaque dollar dépensé en assainissement, le retour estimé pour la société est de 5,5 dollars.

                En conclusion

                Alors que la demande mondiale d’eau douce ne cesse d’augmenter avec une perspective de limitation voire de diminution des ressources à cause de la surconsommation, les pollutions et le dérèglement climatique, nous ne pouvons plus nous permettre de gâcher les atouts d’un recyclage des eaux usées partout dans le monde.

                Il est temps de se débarrasser notre perception des eaux usées comme une cause de pollution malodorante et dangereuse, mal gérée, ayant de graves impacts négatifs sur l’environnement et la santé humaine. En réalité c’est une ressource qui, bien gérée et correctement valorisée, possède un énorme potentiel en tant que source d’eau propre, d’énergie, et e nutriments pouvant contribuer à fournir des solutions durables pour faire face à l’aggravation des crises environnementales et sociétales, dont beaucoup sont dues à des pénuries d’eau qui contribuent à l’insécurité alimentaire et portent atteinte aux écosystèmes.

                Xavier Drouet

                 Que deviennent les eaux usées ? Un déchet ou une ressource ? - Hommes et Sciences

                Photo : © diamond geezer – Flickr

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                  Drouet Xavier

                  Exposition du Château d'Auvers "Van Gogh, les derniers voyages"

                  3 mois 1 semaine ago
                  Très complète, l’exposition du Château d’Auvers-sur-Oise revient sur l’enfance, la jeunesse, l’éducation et le parcours de Van Gogh, notamment la…Réactualisation de son œuvre

                  Wouter van der Veen, le commissaire de l’exposition, a également participé à l’exposition d’Orsay et à la rédaction du catalogue. Ses récentes découvertes comme la localisation du lieu où a été peint la dernière toile Racines d’arbres (1890) et ses recherches ont permis une réactualisation de l’œuvre de Vincent Van Gogh (1853-1890). Wouter van der Veen renouvelle aussi le regard porté sur la personnalité de Van Gogh et conteste l’image de l’artiste maudit, l’étiquette du fou. Il affirme que Van Gogh était quelqu’un de joyeux qui croquait la vie : « Intelligent et sensible, il a gardé toute sa lucidité et a créé jusqu’à la fin. »

                  Au Château d’Auvers-sur-Oise – peint par Van Gogh, Paysage au crépuscule (1890) -, nous marchons sur ses pas. Le village correspond à une période cruciale longtemps méconnue pendant laquelle, entre le 20 mai et le 29 juillet 1890, Van Gogh a peint plus de soixante-dix tableaux et cinquante dessins : « Le médecin d’ici dit qu’il faut se jeter dans le travail en plein et ainsi se distraire. »

                  Le parcours privilégie une dimension numérique et des reproductions d’œuvres pour une traversée de l’existence du peintre au plus près de son processus de création. Douze espaces offrent des explorations artistiques du séjour français, de 1886 à 1890.

                  Van Gogh venait d’un environnement lettré. Son père était pasteur dans une ville du Sud des Pays-Bas à majorité catholique. Theo Van Gogh (1857-1891), frère et ami, a été un soutien indéfectible. A seize ans, Van Gogh travaille dans le commerce de l’art à la galerie de son oncle qui devient par la suite une succursale de Goupil. Theo commence également à y travailler à seize ans, sa carrière sera plus linéaire.

                  Le Musée d’Aquitaine de Bordeaux prête une cinquantaine d’œuvres du fonds de la Maison Goupil, par roulements sur trois à quatre mois. Nous découvrons une galerie parisienne du XIXe siècle où sont exposées sous forme de fac-similés des gravures, des lithographies. Les goûts de Van Gogh sont très éclectiques, il a développé une forte culture visuelle par la collection de reproductions de tableaux. Il avait une préférence pour le thème de Marie-Madeleine.

                  A vingt-trois ans, il veut entrer en religion. Son approche trop radicale - il vit dans la plus grande pauvreté - est incomprise du clergé. Cette expérience inspire Les Mangeurs de pommes de terre (1885). Mais Van Gogh comprend que la modernité est à découvrir dans la couleur.

                  A vingt-sept ans, il décide de devenir artiste. Il rejoint son frère à Paris.

                  Hommage à Johanna Van Gogh

                  L’appartement de Montmartre où vivaient les Van Gogh de 1886 à 1888 est en partie reconstitué. Des écrans montrant des séquences du film Lust for Life (1956) de Vincente Minelli rappellent l’intérieur bourgeois. Dans sa boutique-galerie, Theo est chargé de vendre essentiellement des estampes académiques mais il essaie de proposer des œuvres plus modernes comme celles de Degas, Daubigny, Millet, Corot. C’est le début de la commercialisation de l’art en série.

                  L’exposition présente la période en Provence – « le Japon français » -, et se poursuit par une galerie numérique dans laquelle apparaissent les portraits des amis du peintre : Toulouse-Lautrec, le marchand de couleurs Julien Tanguy, Émile Bernard, Gauguin

                  Des salles sont également consacrées à des peintres qui ont peint et travaillé ou vécu à Auvers-sur-Oise, haut-lieu de la peinture de plein air : Camille Pissarro qui avait conseillé Auvers-sur-Oise en raison de la présence du Docteur Paul Gasquet, Charles Daubigny, Léonide Bourges, Victor Vignon

                  L’exposition foisonnante s’achève par un film animé rendant hommage à la belle-sœur du peintre. A force de patience et de ténacité, Johanna Van Gogh (1862-1925) a contribué à l’importante rétrospective du Musée municipal d'Amsterdam qui consacre l'artiste en 1905. Dans une mise en scène immersive, le personnage présente le séjour à Auvers-sur-Oise et les tableaux dans un très beau bouquet final. Son fils Vincent Van Gogh (1890-1978) fonde en 1973 le Musée Van Gogh d’Amsterdam. Pour son cinquantième anniversaire, l’institution est partenaire de l’exposition du Musée d’Orsay qui vient de se terminer et de celle du Château d’Auvers-sur-Oise.

                  Fatma Alilate

                  Exposition Van Gogh, les derniers voyages
                  Château d’Auvers-sur-Oise
                  Commissaires : Wouter van der Veen, équipe du Château d’Auvers-sur-Oise propriété du Département du Val-d’Oise
                  Jusqu’au 29 septembre 2024

                  Photos : Wouter van der Veen, commissaire de l'exposition Van Gogh, les derniers voyages au Château d'Auvers-sur-Oise © Fatma Alilate
                  Château d'Auvers-sur-Oise © Fatma Alilate

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                    Fatma Alilate

                    Un guide pour se perdre, un nouveau regard sur les collections du plus grand musée du monde

                    3 mois 1 semaine ago
                    Communiqué de presse : « L’histoire du monde et l’histoire de l’art se sont écrites par les liens entre les…À travers une publication originale, en collaboration avec GrandPalaisRmn, les Éditions du Louvre renouvellent le genre du guide de visite et posent un regard inédit sur les collections du plus grand musée du monde.

                    Entre le beau-livre et le parcours de visite, cet ouvrage se lit avant sa visite, pour la préparer, comme après, pour en garder le souvenir et le partager... Regards croisés, mises en perspectives, associations d’images, respirations poétiques, il invite à la curiosité et la flânerie parmi plus de 400 chefs d’oeuvres du musée (qui expose plus de 33 000 oeuvres).
                    Articulé par l’évocation des étapes les plus marquantes de l’histoire du monde – de l’invention de l’écriture à l’abolition de l’esclavage en France –, cet ouvrage maniable et aisément consultable offre des repères replaçant les collections dans la grande histoire universelle, en lien avec l’ensemble des civilisations sur tous les continents.

                    L'auteur, Dominique de Font-Réaulx, est historienne de l’art, spécialiste de la photographie et du XIXe siècle. Elle a signé de nombreux ouvrages d’histoire de l’art et de nombreuses expositions. Conservatrice au musée d’Orsay puis en charge de la coordination scientifique du projet du Louvre Abu Dhabi, Dominique de Font-Réaulx a dirigé le musée national Eugène-Delacroix, de 2013 à 2018, avant de prendre la tête de la direction de la médiation et de la programmation culturelle au Louvre. Elle est aujourd’hui chargée de mission auprès de sa présidente-directrice, Laurence des Cars, et enseigne à l’École du Louvre et à l’institut d’études politiques de Paris.

                    Questions à l’auteure, Dominique de Font-Réaulx, conservatrice générale au musée du Louvre

                    Quelle est la particularité de cet ouvrage par rapport au précédent guide ?

                    Il marque une évolution majeure, liée aux attentes des visiteurs. Les études commerciales montrent que les guides sont -à plus de 90%- achetés comme un souvenir de visite, une remémoration à laquelle puise le lecteur pour retrouver, à distance, un peu de son l’expérience de visite, l’essence de cette expérience, pour la partager également avec ceux qui ne l’ont pas vécue. Cet ouvrage n’est pas un guide à proprement parler : il tisse plutôt un fil rouge pour aborder les collections du Louvre, il offre aussi une trace possible de la visite, une flânerie consultable, une déambulation réelle et imaginaire.

                    Quelle inspiration a nourri cet ouvrage ?

                    Celle de mes échanges avec Laurence des Cars, présidente-directrice du Louvre, qui voulait que cette publication soit repensée de façon très transversale, autour d’un choix d’oeuvres emblématiques renouvelé, avec une place faite aux collections présentées au Pavillon des Sessions, par le musée du quai Branly. Elles ouvrent sur les arts et les cultures d’Amérique du sud, de Mélanésie ou encore du continent africain. Nous avons aussi rééquilibré la représentation des différents pans de la collection du Louvre : peintures, objets d’art, sculptures… Avec l’idée que nous devions ouvrir plus de passages, plus de dialogue entre les disciplines comme entre les civilisations, pour une écriture plus équilibrée de l’histoire de l’art mondiale.

                    Quelle structure avez-vous choisie pour guider le lecteur/visiteur ?

                    Le sommaire est construit sur un découpage en onze périodes. Autant de moments-clés de l’Histoire mondiale. Elles vont de l’invention de l’écriture à l’abolition de l’esclavage, en passant par l’apogée de l’empire du Ghana. Le texte tisse quelques-uns des nombreux récits qui s’épanouissent au sein du Louvre, notamment celui de la création des oeuvres et celui de leur arrivée au musée. Il propose également des face-à-face et des mises en regard, invitant à lier les oeuvres entre elles. 

                    Qui dit regard dit plaisir des yeux. Faire un guide ‘qui n’en n’est pas un’ c’est aussi cela ? 

                    Oui. L’ouvrage montre à la fois la subjectivité de l’oeuvre d’art, de l’histoire de l’art, et du regard posé sur l’oeuvre. Et nous voulions que sa lecture soit agréable, à l’oeil, mais aussi à la main -avec ce toucher mat de la couverture et la douceur du papier. Nous voulions surtout que le lecteur se sente accueilli en feuilletant ces pages. Pourquoi l’idée de cet accueil sensible ? Parce que car le musée fonde notre démocratie, il porte l’idée d’une aspiration universelle, d’un partage. À travers ce livre, il s’agit de montrer que le musée est pour tout le monde, cet ouvrage est une porte ouverte sur le musée. Son écriture a été rendue possible grâce aux très nombreux travaux de recherche récents et anciens. Il constitue également un hommage à celles et ceux qui font le Louvre, depuis 230 ans. 

                     Un guide pour se perdre - Espace presse du musée du Louvre

                    Une coédition Louvre Editions / GrandPalaisRmn

                    Format : 14 x 21 cm

                    • Arts et culture
                    • Art
                    • Culture
                      An@é

                      Information presse CNRS : Education et inégalités, la synthèse vulgarisée d’une rencontre scientifique dédiée

                      3 mois 1 semaine ago
                      Comment œuvrer à une école inclusive ? Quelles sont les causes des inégalités éducatives à l’échelle des individus ou de la…Elle est structurée en trois grandes parties :
                      • Comment améliorer les apprentissages et réduire les inégalités à l’échelle de chaque apprenant
                      • Identifier et contourner les facteurs sociaux et territoriaux des inégalités d’accès à l’éducation
                      • Lutter contre les inégalités : des politiques publiques aux pratiques pédagogiques

                      Ce colloque a été co-organisé par la Mission pour les initiatives transverses et interdisciplinaires du CNRS et le Réseau thématique pluridisciplinaire « Recherches autour des questions d’éducation » du CNRS.

                      Cette synthèse n’est pas un ouvrage de référence où tout serait dit sur les inégalités éducatives, mais rend compte des différentes interventions et échanges du colloque.

                      Ressources :
                      • Liste d’experts et d’expertes sur l’éducation et les apprentissages (sur demande)
                      • Etudiants
                      • Institutions
                      • Inclusion
                        An@é

                        Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue : l’art moderne dans un écrin du Moyen Âge

                        3 mois 1 semaine ago
                        A Ginals, dans le Tarn-et-Garonne, l’abbaye cistercienne et son église de style gothique méridional ont été sauvées de l’abandon par…Un couple de mécènes

                        Ce sont dix-neuf salles thématiques dont cinq cabinets d’arts graphiques qui sont proposées à la visite avec l’ensemble du site (église, salle capitulaire, cellier, jardin de roses…). Les premières salles correspondent aux anciens salons des XVIIe et XVIIIe siècles dans lesquels ont été conservés le décor des gypseries et les cheminées. L’historique du Monument et le mode de vie des moines cisterciens sont présentés. Une salle est consacrée à Geneviève Bonnefoi et à Pierre Brache qui ont légué l’abbaye et leur importante collection d’œuvres avant-gardistes. Tous deux d’origine modeste ont connu une ascension sociale après la Seconde Guerre mondiale. Pierre Brache est un pupille de la Nation, après des études brillantes, il a une courte expérience dans la fonction publique et devient administrateur de sociétés. Geneviève Bonnefoi est née à Paris, elle a eu un père saltimbanque qui a joué dans des films de Tati et qu’elle a peu connu. Comme nombre de femmes de sa génération, elle a suivi des cours de sténodactylographie. Elle rencontre Pierre Brache en 1943.

                        A partir des années 1950, Geneviève Bonnefoi devient une plume qui compte dans le milieu artistique en rédigeant des articles et aussi des monographies, des essais. En 1948, elle achète deux aquarelles d’Henri Michaux. Elle lisait le poète et découvre avec intérêt ses œuvres picturales - Geneviève Bonnefoi a écrit de nombreux textes sur Michaux, elle a réalisé un film et a même donné des titres à certaines de ses œuvres. Ce premier achat constitue le début d’une des plus importantes collections d’art moderne en France

                        Dans l’effervescence intellectuelle et artistique de l’après-guerre, les époux Bonnefoi-Brache acquièrent les œuvres qui les séduisent sans arrière-pensée spéculative. Ils constituent une collection authentique devenue témoignage de la peinture des Trente Glorieuses. Les mécènes soutiennent des artistes émergents qui sont accessibles financièrement : Degottex, Wols, Hartung, Judit Reigl, Vasarely, Vieira da SilvaUne toile Otages de Fautrier provient de la série de portraits de fusillés peinte en secret pendant l’Occupation, désignée par Malraux comme la « première tentative pour décharner la douleur contemporaine. » Pour Malraux, « l’art moderne est né le jour où l’idée de l’art et celle de la beauté se sont trouvées disjointes. » 

                        Dubuffet est très représenté. Une salle lui est consacrée dans le parcours muséal comme pour Michaux et Hantaï. On découvre une personnalité pleine d’humour et très généreuse qui a offert des œuvres dont certaines ont été réalisées à l’intention du couple. Après le décès de l’artiste et selon ses volontés testamentaires, Pierre Brache intègre le conseil d’administration de la Fondation Dubuffet.

                        Trois dessins-collages de Dubuffet - Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue © Fatma Alilate

                        Coup de foudre pour l’abbaye

                        En 1953, Geneviève Bonnefoi et Pierre Brache découvrent par hasard l’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue :

                        « Ce fut un coup de foudre et en même temps un serrement de cœur. Cette abbaye fondée au XIIe siècle, bien que classée Monument historique depuis 1875, était tombée dans un état d’abandon pitoyable. L’église du XIIIe siècle, transformée en grange et en étable, était comblée de gravats pour permettre le passage des charrettes ; elle faisait songer à un navire naufragé. » Ils sont séduits par la modernité des lignes, l’harmonie des proportions de l’édifice, son esthétique dépouillée.

                         

                        Salle Capitulaire, voûtes peintes d’ocre et de rouge - Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue © Fatma Alilate

                        Ils remarquent des motifs géométriques qu’ils rapprochent des œuvres de leur collection :

                        « A notre grande surprise, les arcs carrés des six voûtes d’ogives de la salle capitulaire étaient couverts d’arabesques peintes en ocre et rouge qui forment une véritable écriture abstraite. Il y avait là une démonstration extraordinaire de cette liaison de l’art ancien et moderne qui nous a toujours tenu à cœur. » 

                        Fin 1959, grâce à la vente d’une œuvre de Brâncusi, ils achètent l’abbaye. Une importante campagne de restauration débute en 1960, elle durera une dizaine d’années, elle a été financée par la vente d’une seconde sculpture de Brâncusi et le soutien de l’Etat. Geneviève Bonnefoi et Pierre Brache ont participé aux travaux jusqu’au curage de la rivière. En 1970, ils créent un Centre d’art contemporain, ce qui est assez audacieux en pleine campagne, dans le vallon de la Seye.

                        Ils vont promouvoir les artistes qu’ils aiment et défendent. Le couple se sépare mais décide de pérenniser la sauvegarde du site et leur projet artistique par une donation échelonnée au Centre des Monuments nationaux. Geneviève Bonnefoi garde l’usufruit de l’abbaye où elle s’installe définitivement. Elle y organise d’importantes expositions et développe aussi une programmation culturelle pour valoriser des artistes régionaux. Après son décès en 2018, c’est l’ensemble de la collection dont une partie avait été héritée de Pierre Brache qui est légué au Centre des Monuments nationaux.

                        L’association culturelle fondée par Geneviève Bonnefoi, constituée de bénévoles très investis avec à sa tête Geneviève André-Acquier - exécutrice testamentaire -, continue à œuvrer pour le rayonnement du site en proposant en partenariat avec le CMN des expositions temporaires.

                        La collection Bonnefoi-Brache est constituée de plus de mille trois cents œuvres dont deux cent trois tableaux et près de cinq cents dessins. Il y a également des sculptures, des œuvres d’arts premiers et un riche fonds d’archives présenté en partie dans la Bibliothèque. Des toiles majeures représentent l’évolution artistique de peintres, leurs cheminements, une période cruciale de l’histoire de la peinture abstraite. Si désormais il est courant de croiser lieux patrimoniaux et art contemporain, Geneviève Bonnefoi et Pierre Brache ont été les pionniers d’une pratique alors inédite. 

                        Fatma Alilate

                        Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue

                        82 330 Ginals

                        Tél. : 05 63 24 50 10

                        Animations, visites et concerts inclus dans le billet d’entrée

                        Exposition en cours : Passages – Thierry Pécastaing (1953-1995), jusqu’au 25 février 2024

                        L’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue, 50 ans d’expositions par Genneviève Bonnefoi, Coédition Association culturelle de l’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue / In Fine éditions d’art. Sous la direction de Jeanne Fouchet-Nahas – Avec la collaboration de Geneviève André-Acquier, Joëlle Arches-Carrié, Jean-Pierre Colle, Benoît Decron, Coline Fea, Pierre-Damien Huyghe, Constance Krebs, Emmanuel Moureau, Brigitte Quilhot-Gesseaume, François-Henri Soulié, Pascale Thibault et Germain Viatte ; 144 pages, 103 illustrations - 29 € 

                        Crédits images : Geneviève Bonnefoi et Pierre Brache © DR / CMN Salle Capitulaire, voûtes peintes d’ocre et de rouge - Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue © Fatma Alilate Trois dessins-collages de Dubuffet - Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue © Fatma Alilate
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                          Intégration des enjeux environnementaux par les écoles et les universités : enquête

                          3 mois 1 semaine ago
                          L’École des Mines de Saint-Etienne dévoile l’édition 2024 du baromètre « Les jeunes et l’intégration des enjeux  environnementaux par les…

                          Pour Jacques FAYOLLE, directeur de Mines Saint-Etienne :

                          « La réalisation de ce baromètre traduit le positionnement  stratégique de Mines Saint-Etienne comme école d’ingénieurs responsable. Nous souhaitons inscrire ce baromètre dans la durée afin de mesurer l’évolution de l’importance accordée par les jeunes aux questions environnementales  dans leur formation. Cela nous permet d’entendre leurs besoins et de nous remettre en question en permanence. L’édition 2024 du baromètre montre que, même s’il n’est pas décisif dans leur choix d’orientation, les étudiants  accordent une grande importance au caractère éco-responsable de leur établissement après l’avoir intégré. Au point d’être prêts à le quitter s’ils sont insatisfaits ! Les étudiants, nombreux à vouloir exercer dans l’environnement, sont  en effet conscients que les établissements qui intègrent les enjeux environnementaux garantissent de meilleurs  débouchés.

                          Ceci conforte les choix faits par Mines Saint-Etienne de positionner la transition écologique comme pierre  angulaire du nouveau plan stratégique de l’école. Ces jeunes considèrent d’ailleurs que les établissements  d’enseignement supérieur ont bien évolué dans ce domaine. Mais des progrès restent à faire, et notamment en proposant des enseignements plus pratiques et concrets. ».  

                          Facteur essentiel pendant les études, mais non décisif dans le choix d’orientation 

                          85% des étudiants interrogés jugent important que les établissements supérieurs intègrent les enjeux  environnementaux (+4 points par rapport à l’édition 2023 du baromètre) et 85% pensent que ces établissements  ont un rôle à jouer dans la transition environnementale (91% pour les étudiants de Mines Saint-Etienne) 

                          37% des étudiants se disent même prêts à quitter leur école ou leur université s’ils réalisaient que son empreinte  carbone est désastreuse (+4 points par rapport à 2023).  

                          Cependant, le critère n’est pas encore décisif dans leur choix d’orientation : seuls 16 % (+2 points) des étudiants  interrogés indiquent avoir choisi leur établissement en fonction de sa prise en compte des enjeux  environnementaux (23% pour les étudiants de Mines Saint-Etienne). Pour les étudiants exprimant une importante  sensibilité environnementale, ce chiffre atteint 22%, soit +5 points.  

                          Notons que selon l’enquête, les étudiants ont principalement choisi leur établissement pour l’intérêt de la  formation (69%, -4 points), pour sa localisation géographique (62%, -2 points), le coût de la formation (42%, +3 points) et le prestige de l’établissement (41%, +4 points ; 93% pour les étudiants de Mines Saint-Etienne).  

                          Volonté d’exercer un métier lié à l’environnement 

                          Les étudiants interrogés pensent qu’il est désormais indispensable, dans tous métiers, d’acquérir des compétences  ou un savoir en lien avec l’environnement (83%) et que cela améliore l’employabilité (60%).  

                          La moitié des jeunes déclare même qu’ils aimeraient exercer un métier lié à l’environnement (49%, dont 15%  tout à fait). Les étudiants des filières scientifiques sont plus nombreux à exprimer le souhait de trouver un métier  lié aux enjeux environnementaux : 58% contre 45% des étudiants d’autres domaines. 

                          Progrès dans les établissements d’enseignement supérieur 

                          Les étudiants sont satisfaits du travail des écoles et universités en matière environnementale : 80% des jeunes  interrogés pensent que leur établissement a bien intégré les enjeux environnementaux (+9 points par rapport à  2023). Pour les étudiants des filières scientifiques, cette hausse atteint 16 points : 84% d’entre eux jugent que leur  établissement a intégré ces questions.  

                          La perception du travail des établissements en matière environnementale s’améliore surtout concernant les  enseignements (76%, +11 points) et les activités de Recherche (76%, +9 points / 82% pour les étudiants Mines  Saint-Etienne) 

                          Le soutien aux projets étudiants (associatifs, entrepreneuriaux, césures), nouvel item du baromètre, inspire  satisfaction : 77% des élèves estiment que leur établissement a intégré les enjeux environnementaux sur ce point. 

                          Notons enfin que 78% des étudiants aimeraient cependant que les établissements leur proposent des  enseignements plus pratiques s’agissant d’environnement, leur donnant des moyens d’actions plus concrets (82%  pour les étudiants des filières scientifiques). 

                           

                          A propos de Mines Saint-Étienne 

                          Membre de l’Institut Mines-Télécom (IMT), 1er groupe français de grandes écoles d’ingénieurs et de management, l’École des  Mines de Saint-Etienne est une école d’ingénieur.e.s internationale moteur d’innovations à impact sociétal. L’École compte 2500  élèves - dont 27 % d’étudiants internationaux - et 480 personnels sur 3 campus : Saint-Etienne, Lyon et Provence. Elle est  référencée dans 2 classements internationaux : le Times Higher Education et le QS World University Ranking by subject et a  obtenu le label DDRS dès 2017. Avec 5 centres de recherche et de formation, 1 centre de culture scientifique, 6 chaires de  recherche et de formation, 7 plateformes technologiques, 12 M€ de recherche partenariale et 42 M€ de budget, Mines Saint Etienne mène une politique volontariste pour accompagner les entreprises dans leurs transitions écologique, numérique et  industrielle. Son ambition : Inspiring Innovation ! www.mines-stetienne.fr 

                          An@é

                          La finale du Rail Innovation Challenge !

                          3 mois 1 semaine ago
                          Mardi 6 février 2024, plus de 300 jeunes et 50 demandeurs d’emploi ont participé aux rencontres nationales du ferroviaire au…Mercredi 7 février s’est tenue la finale du Rail Innovation Challenge, organisée par FERROCAMPUS et Fer de France.

                          Ce concours étudiant récompense les solutions futuristes et innovantes du secteur ferroviaire pour faire émerger de nouvelles solutions et rendre attractive la filière. A ce titre le projet PINK Zone a remporté le 1er prix avec la problématique suivante : " comment améliorer la sécurité des femmes dans les transports en commun ? "

                          Alors que 64% de femmes utilisent ce moyen de transport et que 87% ont déjà été agressées dans ce cadre*, ces étudiants de CentraleSupélec ont imaginé cette solution : créer une « Pink Zone » à l’avant de chaque train, réservée aux femmes, avec une sécurité renforcée (caméras, agents de sécurité, etc).

                          Remise des diplômes, en présence (g à d) de Philippe Romain Proviseur du Lycée Bernard Palissy, Jacky Emon Président de FERRROCAMPUS, Jean-Louis Nembrini Vice-Président Région Nouvelle-Aquitaine en charge de l’éducation, Ludovic Vermeulen Directeur des Formations FERROCAMPUS et Séverine Rengnet DG de FERROCAMPUS.

                          Equipe du projet PINK ZONE finaliste du Rail Innovation Challenge.

                          https://challenges.ferrocampus.fr/fr/juries/gMsGAgscn0BNtAVGeUsT2A

                          En savoir plus :1-NA-Dossier-de-presse_VF.pdf

                          A propos de l’association FERROCAMPUS

                          Créée en Novembre 2020, l’association FERROCAMPUS est le partenaire central de la Région Nouvelle-Aquitaine, pilote opérationnel du projet et gestionnaire du site FERROCAMPUS. Elle rassemble aujourd’hui 48 acteurs adhérents. Ensemble, ils participent à l’élaboration de formations, d’innovations et d’expérimentations visant à préparer l’avenir du ferroviaire.

                          https://www.ferrocampusdays.fr/  / https://www.ferrocampus.fr/

                           

                          • NouvelleAquitaine
                          • Lycée
                            An@é

                            Jexplore, aide à l'orientation en réalité virtuelle, se déploie dans le Grand-Est en partenariat avec l'Académie de Nancy-Metz

                            3 mois 1 semaine ago
                            Communiqué Jexplore : Savez-vous que, selon une étude conjointe de Pôle Emploi et de l'INSEE, une personne change de métier…Or, actuellement, la découverte professionnelle reste :
                            • Théorique : elle est effectuée via des fiches métiers, brochures, et témoignages de professionnels ;
                            • Limitée : elle se cantonne aux visites d’entreprises, stages d’observations en milieu scolaire, voire aux mises en situation professionnelles pour les adultes.

                            Dans ce contexte, la start-up EdTech française Jexplore propose des services innovants pour permettre, grâce à la réalité virtuelle, un accompagnement sur mesure à l’orientation et à l’emploi.

                            Ses solutions s’adressent aux jeunes qui se questionnent sur leur orientation, aux adultes à la recherche d’un emploi et aux entreprises qui cherchent à développer l’attractivité de leurs métiers.

                            Un concept qui séduit !

                            Depuis la rentrée scolaire 2023, la Direction de Région Académique du Numérique pour l'Éducation (DRANE) de l'Académie de Nancy-Metz déploie dans le cadre des Territoires Numériques Éducatifs (TNE), la ressource d’aide à l’orientation Jexplore sur les territoires de Mirecourt-Dompaire et Gérardmer. Une innovation pédagogique mise en place dans les Laboratoires Numériques au bénéfice des élèves de collège et lycée qui se questionnent sur leur orientation.

                            Une réponse concrète aux difficultés liées à la construction du projet d'orientation. ... Pour les élèves

                            Pour les élèves, construire un projet d'orientation pertinent est loin d'être une évidence. Les professionnels de l'éducation relèvent en effet de nombreux blocages.

                            Au Collège

                            Rares sont les jeunes qui ont une opinion établie sur les métiers. On constate d'ailleurs la persistance d'images préconçues sur le rôle des femmes dans le monde professionnel, notamment auprès des garçons. Pourtant, ceux-ci se révèlent moins ambitieux que les filles. Un autre obstacle, et non des moindres, tient aux inquiétudes sur le coût des études et la distance à parcourir pour faire le métier.

                            Au Lycée

                            Depuis le collège, les élèves ont rarement le temps d'explorer les différentes possibilités et de développer une culture générale des métiers.

                            Or, cette situation va avoir une double conséquence :

                            • Lorsqu'ils choisissent leur spécialité en seconde, les lycéens cherchent surtout à maximiser leur bulletin, sans mettre à profit le temps qui reste pour penser à leur orientation ;
                            • Les nouveaux métiers du présent et du futur sont difficilement pris en compte.
                            ... Pour les équipes pédagogiques

                            Le manque de connaissance et de compétences

                            Les professeurs de collège et lycée ont le sentiment de ne pas être formés à l'orientation. Ils se retrouvent donc à proposer des activités de quelques heures sur le sujet, sans en être spécialistes. Ils n'ont aussi qu'une connaissance limitée des possibilités professionnelles, ce qui les conduit à présenter uniquement les filières en lien avec leur propre matière ou leur précédent métier.

                            Le manque de temps

                            Les enseignants consacrent un quart de leur temps aux élèves ayant des troubles avérés ou supposés, en plus des thématiques liées à la santé, les préventions, la citoyenneté, l'esprit critique, le harcèlement, le parcours artistique, les compétences à évaluer. Ils ne peuvent donc pas accorder les ressources nécessaires à l'orientation des futurs travailleurs. Pourtant, face à un monde économique qui évolue très vite, il s'agit d'un véritable enjeu national.

                            “Leur bouée de sauvetage est "Oriaction" - un salon d’orientation annuel - organisé à Metz ou à Nancy selon les années. Tous les élèves devraient y aller, mais cela coûte une fortune pour l'établissement. Alors la proposition de Jexplore peut être un début de solution”, témoigne Laurent Rattini, coordinateur du Laboratoire de Mirecourt-Dompaire.

                            Plus de 100 métiers à vivre en immersion, grâce à la réalité virtuelle

                            Jexplore propose une ressource aux acteurs de l'orientation (professeurs documentalistes, psyEN, directeurs de CIO) du territoire du Laboratoire numérique de Mirecourt-Dompaire et Gérardmer.

                            Cette start-up de l'Edutech invite chaque élève à se questionner sur ses goûts, les qualités et les compétences à avoir grâce à :

                            • Plus de 100 des immersions métiers en réalité virtuelle ;
                            • Des scénarios pédagogiques à mettre en place ;
                            • Et des propositions de séances clé en main.

                            Ses ressources contribuent à ouvrir l'horizon professionnel des élèves et à faire tomber les préjugés qu'ils peuvent avoir sur un métier.

                            La puissance de l'immersion professionnelle en réalité virtuelle

                            La force de Jexplore ? Permettre aux bénéficiaires de découvrir de nouveaux métiers et milieux professionnels à la première personne.

                            Il est désormais possible de se projeter les publics au cœur de l'entreprise et vivre concrètement le quotidien et la réalité des métiers. Cette possibilité d’immersion ouvre le champ des possibles, offre une meilleure capacité de projection pour les publics accompagnés, et fait de la réalité virtuelle un outil efficace pour leur orientation professionnelle.

                            Un déploiement dans le Grand Est en partenariat avec l'Académie de Nancy-Metz

                            Lancer la solution d'orientation Jexplore dans le Grand Est est le fruit d'une démarche collective qui se fera au bénéfice de 4 000 élèves.

                            Ce projet commun rassemble une équipe dynamique de professeurs motivés, à l'affût des ressources pertinentes à proposer au Laboratoire, ainsi que des acteurs du monde scolaire et extrascolaire (associations locales).

                            Il est impulsé par :

                            Le Laboratoire de Mirecourt-Dompaire

                            Orienté vers la mise en place d'activités locales, il s'est fixé quatre missions principales :

                            • Dynamiser un environnement éloigné des poumons économiques de la Lorraine ;
                            • Donner accès aux dernières ressources numériques et technologiques aux jeunes de la "campagne" ;
                            • Réduire les inquiétudes des élèves, parents, professeurs autour du numérique, grâce à un accompagnement et une formation des usagers ;
                            • Favoriser une orientation éclairée des élèves de collège et de lycée.
                            La Direction de Région Académique du Numérique pour l'Éducation (DRANE)

                            Elle est chargée d’accompagner le développement des usages du numérique au service de la pédagogie.

                            La DRANE met en œuvre la politique numérique éducative de la région académique et des académies en partenariat avec les collectivités locales, les services académiques et départementaux de l'Éducation nationale. Elle accompagne les établissements au quotidien, impulse des projets et des actions, encourage les innovations et expérimentations et participe à leur diffusion et leur valorisation. La DRANE organise, en lien avec les écoles académiques de la formation continue (EAFC) et les partenaires associés, la formation des enseignants et des personnels “au” et “par” le numérique. Elle coordonne un réseau d'acteurs du numérique sur l'ensemble du territoire régional.

                            Les Territoires numériques éducatifs (TNE)

                            Ils permettent la mise à disposition d'équipements numériques et de leur accompagnement, de formations adaptées aux besoins locaux et de ressources pédagogiques. Cette impulsion va avoir des effets tangibles sur les pratiques pédagogiques et les apprentissages des élèves. L'action des TNE suppose la convergence d’actions menées par l’État, les collectivités et les parents d’élèves.

                            Des ateliers pour découvrir le potentiel de cette solution française

                            L'Académie de Nancy-Metz, le Laboratoire Numérique et l'Espace Service Jeunesse de Mirecourt-Dompaire organisent un atelier d'orientation professionnelle avec la solution de réalité virtuelle Jexplore.

                            Destiné aux élèves de collège et lycée du territoire, il sera animé par l'enseignant et le coordinateur du Laboratoire. Une démonstration de la solution, suivie d'un échange avec les élèves, sera possible à l'issue de l'atelier.

                            50 minutes d'immersion au cœur des métiers

                            Chaque atelier se déroule en plusieurs étapes :

                            • 10 minutes d'introduction : présentation, les élèves décrivent l'image d'un métier choisi par l'enseignant sans informations supplémentaires, puis lecture du questionnaire à remplir après le visionnage de l'immersion ;
                            • 5 minutes de visionnage de l'immersion métier puis réalisation d'un portait chinois du métier ;
                            • 15 min d'exercices : questionnaires et descriptions d'images métiers ;
                            • 10 min de restitution orale : différence d'image du métier avant/après, éléments marquants du métier, remarques sur le portrait chinois ;
                            • 5 minutes de visionnage de l'immersion métier puis réalisation d'un portait chinois du métier et remplissage d'un questionnaire de satisfaction ;
                            • 5 minutes de visionnage de l'immersion métier puis réalisation d'un portait chinois du métier et remplissage d'un questionnaire de satisfaction.

                            Informations pratiques

                            Les ateliers sont prévus du 12 au 24 janvier 2024. Ils se dérouleront à l'Espace Service Jeunesse du Collège Guy-Dompaire 213 Chem. de la Tourelle, 88500 Mirecourt.

                            Jexplore, une autre vision de l'orientation

                                "La mission de Jexplore ? Que l’orientation ne soit plus subie et que l’inégalité d’accès à l’information ne soit plus une fatalité !"

                            Guennadiy Pak, le fondateur

                            Jexplore propose une solution numérique en réalité virtuelle qui donne accès à un catalogue de 100 immersions en vidéo 360°, des trames de séances pour les enseignants et des supports d’exercice papiers pour les élèves.

                            Elle est déployée sous la forme d'un kit de réalité virtuelle (casques VR, application VR et ressources pédagogiques pour élèves et enseignants). Les référents des structures mènent les séances d'orientation en autonomie après une formation à la prise en main technique et pédagogique. À la demande, Jexplore propose également un service d'animation des ateliers dans les établissements.

                            Des ateliers pour aborder les thématiques propres à chaque métier

                            Rendus concrets grâce à l'immersion en réalité virtuelle, les ateliers sont riches en moments d'approfondissement pour découvrir les multiples facettes de chaque métier : les enjeux d'un secteur, la posture professionnelle, les conditions de travail, travail sur les stéréotypes.

                            Durant les ateliers, l’animateur mène un travail de valorisation des filières (nouvelles conditions de travail, évolution de carrière précoce, possibilité d’entrée par la voie de l’apprentissage), tout en présentant les réalités professionnelles de chaque secteur.

                            Des contenus ciblés en fonction des besoins

                            Chaque intervention est préparée en amont avec l’équipe pédagogique de Jexplore : définition des axes pédagogiques, choix des métiers et de la thématique de la séance parmi un catalogue de 25 séances clés en main.

                            Une fois l'atelier réalisé, les bénéficiaires et l'équipe pédagogique des écoles ont accès aux fiches de synthèse des métiers découverts et à une carte des formations possibles du territoire. La contextualisation des métiers durant l'atelier aide à naviguer en autonomie dans l'étendue des informations disponibles.

                            Les (grands) petits plus

                            Jexplore se positionne avec deux avantages par rapport aux outils d’orientation traditionnels (forums, salons, journées portes ouvertes, brochures, fiches-métiers, vidéos) et aux stages de découverte en entreprise :

                            Expérimenter et se projeter sans risques

                            En situation réelle, le bénéficiaire est plongé au cœur du service d’un restaurant, d’un milieu hospitalier, d’un chantier, etc. Le professionnel présente de façon synthétique son métier et l’illustre avec les compétences clés à développer pour y parvenir (par exemple, notions de savoir-être et de savoir-faire dans le secteur des services).

                            Cette nouvelle méthodologie est plébiscitée par les jeunes car elle associe les nouvelles technologies à la découverte d’un métier. L'apprentissage devient ludique, concret, sans risque et 100 % zen : il est réalisé sans avoir à subir la pression du choix d’orientation imposé.

                            Une meilleure mémorisation de l’information

                            Ce contenu pédagogique est adapté à une première découverte, notamment pour les publics présentant des difficultés d’apprentissage. Les chiffres parlent d'eux-mêmes !

                            Selon la pyramide de l’apprentissage, l'information retenue suite à un cours est de l'ordre de :

                            • 5 à 10 % pour un cours magistral ;
                            • 20 % pour un cours audiovisuel ;
                            • 30 % pour un cours par démonstration ;
                            • Jusqu'à 70 % pour une découverte expérientielle avec réalité virtuelle.

                            De belles perspectives de croissance

                            Lancée en mars 2020, Jexplore intervient déjà sur 7 territoires en France : Île-de-France, Hauts-de-France, Grand Est, Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Île de la Réunion.

                            Depuis sa création, elle a ainsi accompagné 15 000 bénéficiaires élèves, jeunes décrocheurs et adultes en recherche d’emploi bénéficiaire du RSA. Elle propose plus de 100 immersions métiers dans 20 secteurs professionnels et elle a noué des partenariats avec plus de 30 collectivités et organisations professionnelles en France.

                            Et ce n'est qu'un début !

                            Portée par une forte demande, elle vise d'ici la fin de l'année 2024 :

                            • L'accompagnement de plus de 30000 bénéficiaires supplémentaires ;
                            • 150 immersions métiers disponibles ;
                            • Et un doublement du nombre de partenaires.

                            À propos de Guennadiy Pak, le fondateur

                            Diplômé de l'Université Paris Dauphine et d’HEC, Guennadiy PAK est engagé sur les sujets de l’orientation et l’insertion professionnelle depuis plus de 10 ans.

                            Au sein de l’association Article 1 et de l’Institut de l’Engagement, il a mené par le passé des projets en faveur de l’égalité des chances et de l’accès à l’éducation pour tous.

                            La genèse de l'innovation Jexplore

                            Avant son premier réel choix d’orientation au lycée, Guennadiy ne s’est jamais vraiment penché sur ses envies, ses motivations et son projet d’avenir. Au cours de ses études supérieures, il s'est donc réorienté à trois reprises, à chaque fois suite à un stage en entreprise.

                            Il a alors eu un déclic lors de sa dernière réorientation.

                                "J'ai réalisé que les jeunes manquent d'expériences professionnelles durant leur parcours au collège et au lycée ! Ils n'ont donc que de faibles connaissances concrètes des métiers et des débouchés qui peuvent s’offrir à eux."

                            De plus, les jeunes n’ont pas tous le même accès à l’information au cours de leurs études secondaires, en raison de leur origine sociale ou géographique.

                            Convaincu de la nécessité d’agir, il fonde Jexplore en 2020.

                            En savoir plus

                            Le catalogue d'immersions : https://www.relations-publiques.pro/wp-content/uploads/pros/20230802103057-p5-document-ydmh.pdf

                            Site web : https://www.jexplore.co/

                            LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/jexplore360/

                            • Orientation
                            • Territoire Numérique Educatif
                            • Réalité Virtuelle
                            • Espaces immersifs
                            • Lycée
                            • Collège
                              An@é

                              Winky le robot disponible sur Vittascience

                              3 mois 1 semaine ago
                              Le robot Winky, créé par Mainbot, est désormais accessible à la programmation en 3D sur la plateforme Vittascience dédiée aux…

                              Avec pour objectif commun de rendre accessible la programmation numérique dès le plus jeune âge, Mainbot et Vittascience, deux start-ups françaises soutenues par l’Etat et le Ministère de l’Éducation Nationale, ont décidé d’associer leurs forces au service de l’éducation avec d’une part, le robot Winky, créé en France, pour aider les enfants à apprendre la programmation en s’amusant, et d’autre part, la plateforme Vittascience qui regroupe des outils autour de la programmation pour les élèves et enseignants des écoles, collèges et lycées.

                              Winky devient ainsi disponible dès aujourd’hui pour tous les élèves et professeurs, à l’achat et également, en format virtuel grâce aux interfaces proposées sur le site de Vittascience.

                              Il est désormais possible de programmer simplement tous les capteurs et effecteurs de Winky, de voir le résultat immédiatement sur un simulateur en 3D, avant d’exécuter le programme sur le robot lui-même. Cette solution permet ainsi aux élèves de s’exercer en premier lieu sur le simulateur avant de tester la programmation sur le robot, facilitant la supervision des exercices par les professeurs et permettant également de limiter le nombre de robots nécessaires par classe. 

                              « Jusqu’à présent l’apprentissage de la programmation avec Winky était accessible aux plus jeunes au travers de notre application ludique pour tablette Winky Code. Avec Vittascience, Winky peut maintenant être utilisé facilement par des élèves de 6 à 15 ans et plus, allant d’une introduction à la programmation et à la robotique, jusqu’à une utilisation pointue des capteurs du robot et programmation en Python », déclare Boris Kesler, fondateur et PDG de Mainbot.

                              Pour Léo Briand, fondateur et PDG de Vittascience :

                              « l’objectif de Vittascience est de rendre la programmation informatique accessible à tous. Nous sommes ravis d’ajouter le robot Winky à la plateforme, ce robot polyvalent est doté d’un grand potentiel pédagogique. Nous avons également développé un simulateur 3D pour permettre aux utilisateurs de programmer leur Winky même s’ils ne l’ont pas avec eux. Nous avons hâte de voir des élèves et des enseignants se servir de Winky avec Vittascience dans leur classe ! » 

                              Le robot Winky est disponible à l’achat sur Vittascience pour les professeurs au prix de 249,90€ TTC.

                              A propos de Mainbot

                              Fondée à Paris en 2017, Mainbot réinvente l'apprentissage pour tous, particuliers et employés, tout au long de la vie, à travers des expériences pédagogiques immersives alliant la robotique, les technologies Web3 et le jeu. Winky, le robot compagnon visant à aider les enfants à apprendre la programmation en s'amusant, à la maison et à l’école, et The Winkyverse, la première plateforme d’apprentissage basée sur le jeu, soutenue par France 2030 et ayant obtenu le label Cap Digital 2023, sont les deux produits phares de Mainbot. Mainbot propose également des solutions Web3 innovantes, ainsi que des formations clé en main ou créées sur-mesure, à destination des entreprises.

                              Plus d’informations sur www.mainbot.me 

                              A propos de Vittascience

                              Vittascience est une start-up française soutenue par le Ministère de l’Éducation Nationale qui développe des outils autour de la programmation de cartes, robots et langages tels que Python, Arduino ou BBC micro:bit, ainsi qu’une interface d’initiation à l'Intelligence Artificielle. Aujourd’hui, Vittascience compte près de 230 000 utilisateurs annuels composés principalement d’enseignants et de leurs élèves. Une boutique en ligne permet d’acheter des kits pédagogiques et différents produits en lien avec la programmation. Des ressources pédagogiques créées par les enseignants de la communauté sont mises à disposition. 

                              Plus d’informations sur https://vittascience.com

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