La conseillère d'Etat vaudoise Anne-Catherine Lyon veut éviter un vote sur la question de l'enseignement des deux langues étrangères en primaire, a-t-elle affirmé dans la NZZ am Sonntag.
Anne-Catherine Lyon. [Jean-Christophe Bott - Keystone]
C'est aux cantons de trouver une solution quant à la question de l'enseignement des langues étrangères à l'école primaire. C'est l'avis de la conseillère d'Etat vaudoise Anne-Catherine Lyon, également présidente de la Conférence intercantonale de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin.
La ministre vaudoise veut ainsi éviter un référendum au plan fédéral. "Nous, les Romands, sommes une minorité et faisons face à une forte majorité d'Alémaniques. Et nous avons peur de perdre ce scrutin", a-t-elle déclaré dans la NZZ am Sonntag.
"Des divisions à la belge"
"On ne devrait pas jouer avec des sujets qui risquent de déchirer la Suisse. Sinon, nous pourrions connaître les divisions à la belge", craint Anne-Catherine Lyon.
Selon elle, les initiatives contre l'enseignement du français à l'école primaire dans les cantons de Thurgovie, Nidwald, Lucerne et des Grisons ressemblent à un début d'incendie.
ats/hend