À l’heure d’écrire ces lignes, les fêtes de fin d’année sont déjà bien entamées. C’est le moment idéal pour revenir sur une année hors du commun et espérer que l’an nouveau tienne toutes ses promesses… Flashback et bonnes résolutions !
Qu’on soit enseignant·e ou élève, parent ou grand-parent, jeune ou moins jeune, aucun·e d’entre nous ne pourra oublier 2020.
Cette année avait pourtant débuté tranquillement, rien ne laissait présager ce qui allait arriver. Le comité cantonal n’a pas chômé pendant ces 365 jours de folie… Voici quelques-uns des dossiers qui ont pris le dessus en 2020 :
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Le projet de fermeture du CEFNA (centre neuchâtelois de formation pour adultes) et les fortes inquiétudes de licenciement qui en ont découlé ont mobilisé le premier semestre des séances du comité cantonal et généré de grandes tensions.
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Plusieurs collègues, malmené·es par leurs directions ou par des parents d’élèves, ont pu bénéficier de soutien et de conseils juridiques grâce au SAEN. Profitons-en pour rappeler que les cotisations syndicales permettent la mise en place rapide de soutien et d’assistance à ces collègues qui se retrouvent souvent démuni·es et fragilisé·es dans l’exercice de leur profession. Avant de recourir à sa protection juridique, le syndicat fait appel aux relations humaines qu’il a pu tisser avec les autorités ; souvent, un conflit peut se régler à ce stade… et c’est un service qu’aucune assurance ne fournit !
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La crise sanitaire a bien évidemment mobilisé une majeure partie de l’énergie du comité : visioconférences, échanges par messages, demandes de séances extraordinaires avec le Département de l’éducation et de la famille, sondages. Nous avons été au front, en tout temps, afin de préserver au mieux les condi-tions de travail des élèves et des enseignant·es de ce canton. La solidarité et l’unanimité entre syndicats romands ont été fortes et très appréciées.
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Après plusieurs mois d’immobilité, les différents groupes de travail dont font partie les membres du comité cantonal ont, dès aout, peu à peu repris une configuration normale. On attend maintenant avec impatience les décisions du Département quant à la suite des travaux concernant le nouveau système d’évaluation en 7-8e, mais aussi la suite de l’évaluation des fonctions et les mesures visant à combattre l’épuisement professionnel.
2020 a été très difficile pour beaucoup. En tant qu’enseignant·es, nous pouvons être reconnaissant·es dans la tourmente qui a touché tant de corps de métier : notre salaire a été assuré et nous avons pu exercer notre profession malgré les nombreuses contraintes.
Espérons que 2021 sera plus calme et que cette nouvelle année nous apportera un peu de sérénité, épargnera nos ainés dans leur santé, mais aussi les plus jeunes, qui doivent poursuivre leurs études le plus normalement possible. Souhaitons qu’elle apporte un peu de tranquillité à tous ceux et toutes celles qui ont peur pour leur avenir.
À tout le monde, de tout cœur, une très bonne année 2021 !
