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Conférence sur les places d’apprentissage

Soumis par SAEN le 10 décembre 2008

Faisant suite à la conférence sur les places d'apprentissage, l'USS a approuvé les mesures en faveur de la formation professionnelle: 95% des jeunes devraient en effet pouvoir accomplir une formation de niveau secondaire II.

Le communiqué de l'USS:

Politique de la formation

Les bons aiguillages

Le dernier week-end de novembre a été important pour la politique de la formation en Suisse. Il s'agissait de choisir les bons aiguillages. Si tout n'a pas été parfait, on peut néanmoins tirer un bilan global positif de ce qui s'est passé. Un commentaire de Peter Sigerist, secrétaire central/fq

Quatrième conférence nationale sur les places d'apprentissage

Le 28 novembre a eu lieu la quatrième conférence nationale sur les places d'apprentissage à Uzwil, dans le canton de Saint-Gall. Sous la houlette de la conseillère fédérale Doris Leuthard, la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP) et les partenaires sociaux ont confirmé le but selon lequel 95 pour cent des jeunes terminant leur scolarité obligatoire doivent pouvoir faire une formation professionnelle ou scolaire (degré secondaire II). Le thème de la pénurie de main-d'oeuvre spécialisée en période de bonne conjoncture, comme aujourd'hui a certes aussi occupé les participant(e)s à cette conférence de haut niveau. Publié le même jour, le baromètre des places d'apprentissage, a fait apparaître une croissance réjouissante du nombre des places d'apprentissage en 20081, si bien que, pour la première fois depuis des années, la file d'attente a quelque peu maigri. Au courant de ces faits, les participant(e)s à cette conférence étaient toutefois parfaitement conscients de ce que, à l'été 2009 déjà, la crise aurait une incidence négative sur le marché des places d'apprentissage. Le président de l'Union syndicale suisse (USS), Paul Rechsteiner, a donc insisté sur la pérennisation et l'extension des mesures décidées lors des trois premières conférences sur proposition de l'USS. Et la conseillère fédérale Doris Leuthard repris ces éléments dans le discours qu'elle prononça pour féliciter les 100 médaillé(e)s des championnats suisses des métiers et, pour la première fois, de l'EuroSkills, une compétition qui s'adresse aux jeunes professionnel(le)s européens et dont le but est de récompenser le plus haut niveau de compétence et d'assurer la promotion des métiers techniques et technologiques.

HarmoS progresse lentement

Le dernier week-end de novembre, les citoyen(ne)s ont voté dans quatre cantons alémaniques, sur HarmoS, l'accord intercantonal sur l'harmonisation de la scolarité obligatoire.

Les deux cantons les plus peuplés, Zurich et Saint-Gall, ont dit oui, la Thurgovie et les Grisons disant non. Comme cela avait déjà été le cas lors de la même votation dans le canton de Lucerne, les principaux problèmes évoqués ont été l'entrée avancée à l'école des enfants et les coûts entraînés par les structures d'accueil.

Sur les 11 cantons qui se sont désormais prononcés au sujet d'HarmoS, huit (env. 40 % de la population suisse) ont approuvé cette harmonisation, alors que trois la rejetaient. HarmoS entrera en vigueur lorsque dix cantons l'auront approuvé. L'UDC aimerait bien annoncer la mort de cet accord qui, toutefois, sera accepté par les cantons alémaniques où l'école enfantine dure déjà deux années, ainsi qu'en Suisse latine, pour finalement entrer  en vigueur. Mais pour être sûr de gagner les votations prévues en 2009, la CDIP doit nettement améliorer son argumentation et son engagement pour HarmoS.

Libre choix de l'école : initiative au tapis

Le 30 novembre aussi, le « Lobby parents suisses » a fait naufrage dans les urnes de  Bâle-Campagne avec son initiative pour le libre choix de l'école (publique ou privée). En effet, 80 pour cent des votant(e)s lui ont dit non. Toujours est-il qu'en acceptant le  contreprojet du gouvernement et du parlement, le corps électoral «rhénano-campagnard» a choisi d'augmenter à 2500 francs la participation cantonale versée aux parents qui placent leurs enfants dans une école privée. Mais, unilatéral, le verdict concernant l'initiative du lobby favorable aux écoles privées montre que la vieille idée et réalité - plus de 160 ans ! - d'une école publique dont l'accès est gratuit pour tout le monde, sont à ce point enracinées que même certaines lacunes n'ont pas réussi de la jeter par-dessus bord. Ce qui annonce l'échec prochain des initiatives semblables sur lesquelles d'autres cantons devront peut-être un jour voter.

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