Les élèves romands ont été contraints de pratiquer l’école à la maison durant deux mois. Une période sous haute tension pour de nombreuses familles. Mais tout n’est pas à jeter. A l’heure d’un premier bilan, plusieurs points positifs émergent.
«L’école à la maison, je n’aurais pas voulu que ça continue. En tant que parents, nous ne sommes pas armés pour faire les profs. Je n’ai ni la patience, ni les compétences pour expliquer certaines notions à mes enfants.»
La Neuchâteloise Nathalie Rytz se réjouit que ses deux filles, âgées de 10 et 12 ans, reprennent gentiment le chemin de l’école. Pourtant, tout n’était pas négatif dans les deux mois d’enseignement à distance que la famille vient de vivre. Bien au contraire. «Nos filles se sont métamorphosées», confie Nathalie. «Elles ont gagné en autonomie, pour tout!»
Apprendre à se gérer seules
Il faut dire que Nathalie et son mari ont dû continuer à se rendre sur leur lieu de travail durant le semi-confinement. Leurs filles se sont donc retrouvées seules à la maison plusieurs demi-journées ou journées par semaine. «Auparavant, je n’aurais jamais fait ça! Mais nous n’avions pas le choix», raconte Nathalie Rytz. «Nos filles ont dû apprendre à se gérer seules.»
