Les enseignants neuchâtelois demandent à ne plus devoir participer au financement de leur caisse de remplacement. Ils sont montés au Château de Neuchâtel lundi pour déposer une motion en ce sens. Le texte a récolté plus de 1'000 signatures. Il émane du Syndicat autonome des enseignants neuchâtelois (SAEN) et du Syndicat des services publics (SSP).
Actuellement, les enseignants neuchâtelois versent chaque mois 0,74% de leur salaire pour contribuer à la caisse qui finance leurs remplaçants ; une situation qu’ils jugent aberrante. La motion demande donc que cette caisse soit uniquement alimentée par les collectivités publiques. Les enseignants espèrent profiter des discussions en cours sur la nouvelle grille salariale de la fonction publique pour se faire entendre.
Des remplaçants toujours plus sollicités
Les enseignants dénoncent également l’augmentation des cotisations au fil des années. Selon Pierre Graber, le président du SAEN, les conditions de travail de la profession se dégradent depuis plusieurs années en raison d’une augmentation des tâches administratives et de la nécessité de prendre en charge des élèves ayant des besoins éducatifs particuliers. Ce climat entraîne de plus en plus d’absences parmi le corps enseignant et par conséquent une fragilisation de la caisse de remplacement. /sbe