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Les langues étrangères créent le malaise à l’école primaire

Soumis par SAEN le 15 août 2012

L'introduction cette année de l'anglais à l'école primaire, parallèlement à l'allemand, crée des remous en Suisse romande. Les enseignants demandent une baisse des attentes et des moyens supplémentaires.

Dès cette rentrée, l'anglais sera introduit à l'école primaire en plus de l'allemand dans tous les cantons romands. Les enseignants s'en alarment. Des moyens supplémentaires doivent être alloués et les attentes revues à la baisse, sous peine d'"échec programmé".

Le concept des langues tel que le conçoit le Plan d'études romand (PER) suscite un "gros malaise" dans le corps enseignant, a expliqué mardi Georges Pasquier, président du Syndicat des enseignants romands (SER), lors d'une conférence de presse.

Pour un enseignement réaliste et efficace

"On va dans le mur", a-t-il averti. "Les ambitions du PER sont bonnes et nous les partageons", souligne Georges Pasquier. Mais elles ne sont simplement pas réalistes dans les conditions actuelles. "Le seul moyen efficace pour apprendre une langue, c'est l'immersion. Prétendre qu'on va apprendre l'anglais et l'allemand aux élèves de la scolarité obligatoire relève du mensonge", poursuit le président du SER.

Le syndicat appelle la Conférence intercantonale de l'instruction publique de la Suisse Romande et du Tessin (CIIP) à organiser des Etats généraux pour rendre l'enseignement des langues "réaliste et efficace".

ats/rber

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