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Observatoire de l’intégration scolaire dans le canton de Neuchâtel

Soumis par SAEN le 14 juin 2012

Les membres du groupe sont favorables à l’intégration scolaire, mais observent qu’en l’absence d’un concept cantonal et d’une définition claire des rôles et des responsabilités de chacun, les enseignants endossent actuellement la fonction de «variable d’ajustement», se trouvant bien souvent otages d’intentions généreuses mais désincarnées. Contraints de «faire avec», sans se plaindre et sans pouvoir faire entendre leurs besoins, leurs idées et leurs propositions. Le groupe veut donc faire entendre la voix des enseignants (spécialisés ou non) sur le thème de l’intégration sur les plans professionnel et pédagogique.

Parmi les moyens évoqués, les récits d’expériences permettront de documenter des situations concrètes et de les analyser. Pour participer, contactez kira.rothen@saen.ch ou stefan.lauper@saen.ch.

Le groupe souhaite également faire un état des lieux exhaustif de toutes les mesures pouvant être rangées sous l’appellation «intégration», actuellement mises en œuvre dans le canton. Comme ce travail n’a pas été réalisé pour le rapport du GTI et qu’il se trouve clairement au-delà de des forces de travail disponibles, il est prévu de faire appel à d’autres instances, parmi lesquelles l’OES (SEO), la HEP-BEJUNE, la CES (SER) ou d’autres encore. Les travaux de M. T. Christ, chargé, semble-t-il, de recenser toutes les mesures d’aide aux élèves en difficulté, trouveraient également l’occasion de se faire jour.

D’autres actions sont envisagées. Le groupe compte s’atteler à la vérification des «légendes urbaines»… Est-il vrai qu’un-e titulaire de classe ordinaire peut être obligé-e d’accepter une «intégration». Est-ce que les effectifs des classes spéciales s’élèvent à la moitié de l’effectif moyen des classes ordinaires? Que disent les textes? Le groupe se propose de constituer rapidement une FAQ en adressant notamment leurs questions aux autorités compétentes.

Dans la ligne du serpent de mer de la «description de fonctions» entamée sous l’ère T. Béguin et jamais aboutie, le groupe souhaite qu’un cadre soit défini quant aux responsabilités de chacun dans le champ de l’intégration. Les pratiques valaisannes pourraient, ici aussi, nous inspirer. Notamment sur la durée de l’engagement dans un projet d’intégration ou sur l’accompagnement proposé (intervision, séminaire, etc.).

Le groupe envisage encore de mener une analyse fine du rapport GTI afin d’informer au mieux tous les partenaires concernés sur les incidences des pistes proposées. A suivre! (ois/sl)

Brève à paraître dans l'Educateur du 22 juin 2012

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