C’est la rentrée scolaire, et elle n’est pas comme les autres. L’épidémie de Covid-19 a chamboulé l’année achevée en juillet, et elle va immanquablement marquer celle qui s’annonce. Les organisations d’enseignants l’ont souligné hier, dans une conférence de presse réunissant pour la toute première fois Romands et Alémaniques. Entretien avec le Valaisan Olivier Solioz, vice-président du Syndicat des enseignants romands.
Dans quel état d’esprit abordez- vous cette rentrée ?
Avec prudence, mais aussi sérénité et confiance. Des mesures sanitaires ont été mises en place, et nous attendons encore des recommandations supplémentaires de l’Office fédéral de la santé publique, entre autres concernant le port du masque pour les adolescents de plus de 12 ans (depuis le secondaire I, cycle d’orientation).
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En marge de votre communication sur le Covid-19, vous posez des revendications sur les salaires et les budgets de formation. N’y a- t-il pas une part d’opportunisme ?
Non. Le niveau de formation et le cahier des charges ont augmenté avec le temps, et certaines régions constatent une pénurie de personnel enseignant. En Valais, par exemple, une retenue de salaire de 5% est appliquée à l’entrée dans la profession, et le Haut-Valais manque de professeurs. Si un jeune enseignant compare les cantons et choisit un canton plus attrayant, il ne reviendra probablement jamais en arrière, et c’est problématique.
Article intégral dans Arcinfo du 11 août 2020
