Aller au contenu principal

Une rentrée scolaire sous le signe du Covid-19

Soumis par SAEN le 14 août 2020
Jean-Claude Marguet, chef du Service de l'enseignement obligatoire, et Monika Maire-Hefti, conseillère d'Etat, ce jeudi lors de la conférence de presse qui s'est tenue à Saint-Blaise. (Muriel Antille)

Lundi, près de 20 000 petits Neuchâtelois reprendront le chemin de l’école obligatoire. Crise du Covid-19 oblige, des mesures particulières ont été prises tant du point de vue sanitaire qu’en termes de soutien pédagogique.

Une rentrée scolaire aussi normale que possible, mais aussi adaptée que nécessaire aux circonstances. On peut résumer ainsi l’objectif du Département cantonal neuchâtelois de l’éducation et de la famille (DEF), qui a présenté ce jeudi matin les nouveautés qui marqueront la reprise des leçons (la conférence de presse s’est déroulée dans les locaux flambant neufs du collège les 4 Fantastiques, à Saint-Blaise). Une reprise qui se fera en classe, faut-il le préciser, alors que l’année scolaire 2019-2020 avait été brutalement interrompue le vendredi 13 mars pour ce qui est de l’enseignement dit «en présentiel». [...]

La santé en premier lieu. «Tout est prêt pour accueillir les élèves, dans des classes entières, et dans un environnement aménagé selon les dernières recommandations de l’Office fédéral de la santé publique», a déclaré la conseillère d’Etat Monika Maire-Hefti. «Les écoles ont été approvisionnées en masques, en visières, en savon et en gel hydroalcoolique.» [...]

Des moyens supplémentaires pour les périodes de soutien

Chaque année, des élèves finissent par décrocher. Voire par être carrément largués. Avec la crise du Covid-19 et l’arrêt temporaire de l’école en présentiel, ce fut encore plus le cas le printemps dernier. Certains écoliers n’ont même plus donné de nouvelles durant la période de fermeture des collèges… Sans compter que la pandémie, pour l’ensemble des enfants, n’a pas permis de traiter l’entier du programme. Les autorités scolaires en sont conscientes. C’est la raison pour laquelle «les premières semaines seront consacrées à la révision, au bilan et à l’identification des besoins des élèves», a indiqué Monika Maire-Heti.

Dans cette optique, le Service cantonal de l’enseignement obligatoire met à disposition des enseignants des activités qui s’inscrivent dans ces différentes démarches. Et surtout, le Conseil d’Etat a décidé d’augmenter le nombre de périodes de soutien, qui sont habituellement réservées à des situations particulières.

Un million de francs

En chiffres: l’augmentation s’élèvera à 25% (elle sera plus élevée en 8e année, dont la situation en termes de soutien est différente de celle des dix autres niveaux). «Dans la grande majorité des cas, ces périodes de soutien seront assurées par des enseignants, donc par des personnes disposant d’une formation pédagogique», précise Jean-Claude Marguet, chef du Service de l’enseignement obligatoire.

Ces moyens supplémentaires ont un coût. Jusqu’aux vacances d’automne, l’opération sera financée par les montants économisés le printemps dernier durant la période de fermeture des écoles. Entre octobre et fin décembre, le financement sera assuré par un crédit d’un million de francs accordé par le Conseil d’Etat.

Par Pascal Hofer

Article intégral sur le site Arcinfo.ch

Source (PDF)


Voir aussi :

Publié le
ven 14/08/2020 - 08:35
Mots-clés associés