![Un cours d'allemand dans une classe, ici dans un collège de Genève. (Keystone)](/sites/default/files/public/styles/medium/public/pictures/lycee_vdt_arcinfo_190108.jpg?itok=LDWaOV6I)
Instaurés en automne 2016, les échanges linguistiques entre les lycées de Saint-Gall et Fleurier (Jean-Piaget) sont couronnés de succès.
«Tous les enseignants sont ravis des résultats. Ils se réjouissent déjà des prochaines volées.» Patricia Burger, enseignante d’allemand et d’anglais au lycée Jean-Piaget, à Fleurier, ne tarit pas d’éloges sur les échanges linguistiques mis en place avec la Kantonsschule am Brühl, de Saint-Gall.
L’expérience remonte à l’automne 2016. A l’époque, c’est Giovanni Rizzi, enseignant de français au lycée saint-gallois qui cherche à mettre en place un partenariat scolaire. «J’aimerais que mes élèves apprennent à aimer le français!», lançait-il alors.
En binômes numériques
Sa proposition trouve un bon écho au lycée Jean-Piaget, qui accueille à Fleurier les élèves de tout le canton en option pédagogie du certificat de culture générale. Cette filière a ceci de particulier qu’elle ne travaille qu’avec des tablettes – «les élèves n’ont pas d’autre support de cours», indique Patricia Burger – tandis que la Kantonsschule am Brühl est un lycée qui n’utilise plus que des outils numériques.
Les étudiants sont intégrés au projet dès leur deuxième année d’études. «Chaque élève a un partenaire, déterminé en fonction de leur lettre de motivation. Car il faut que les binômes collent!», souligne la Neuchâteloise.
Une fois les paires constituées, les élèves procèdent à des échanges par messages ou courriers. Cerise sur le gâteau, des rencontres ponctuent ce partenariat scolaire.
par Santi Terol