Former plus à quoi ça sert ?
Dans Le Monde, Marie Duru-Bellat contrarie les analyses de l'OCDE en posant la question de l'utilité de la poursuite d'études. "Dans les pays pauvres, élever un niveau d'éducation actuellement très bas est sans conteste un bien; dans les pays riches comme le nôtre, il faut se demander si élever encore plus le niveau d'éducation des jeunes est ce qu'on a de mieux à leur offrir pour faciliter leur entrée dans la vie et aller vers les objectifs qui sont les nôtres au niveau collectif. Même si l'éducation "paie" au niveau individuel (s'éduquer plus pour gagner plus, ça marche !), dès lors que l'éducation est un investissement public, il faut évaluer si un surcroît d'éducation apporte un plus, en termes d'emploi, de croissance, de cohésion sociale… Ce n'est pas immédiat ! "
Voir aussi: De plus en plus de temps sur les bancs d’école