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La formation d'horloger en mutation

Soumis par SAEN le 12 mars 2015

L’horlogerie repense l’ensemble de sa formation professionnelle. Après 10 ans de travaux, la réforme des métiers de l’horlogerie est achevée. Des nouvelles filières et des nouveaux noms permettent de répondre mieux aux besoins des entreprises de la branche.

La Convention patronale de l'industrie horlogère suisse a la responsabilité de la formation professionnelle, en sa qualité d'organisation du monde du travail (OrTra). Zoom sur « La Convention patronale de l'industrie horlogère suisse a la responsabilité de la formation professionnelle, en sa qualité d'organisation du monde du travail (OrTra). » (touche ESC pour fermer)
La Convention patronale de l'industrie horlogère suisse a la responsabilité de la formation professionnelle, en sa qualité d'organisation du monde du travail (OrTra).

Cette évolution a été menée à bien par la Convention patronale de l’industrie horlogère suisse, en collaboration avec les écoles professionnelles et les entreprises. Ce sont sept métiers comptant treize filières de formation qui sont proposés aux jeunes.

Nouveaux noms

Les CFC ont été renommés pour plus de clarté. Le CFC d’horloger-praticien devient celui d’horloger de production, obtenu après trois ans d’apprentissage. Les deux anciens CFC d’horloger, dans les domaines du rhabillage et de l’industrie, n’en forme désormais plus qu’un, avec une formation de quatre ans.

Reconnaissance des régleuses

Une filière spécifique a été mise sur pied dans le domaine du réglage de la montre mécanique. Deux ans d’apprentissage permettent d’obtenir une attestation de formation professionnelle (AFP) d’opérateur en horlogerie. Il remplace le métier de régleuse, disparu pendant la crise horlogère, et réintroduit en 1991 sous la forme d’un cursus privé. L’école de réglage de La Chaux-de-Fonds fermera ses portes en juillet, les cours étant désormais dispensés dans les écoles techniques.

Formation duale

Par ailleurs, la Convention patronale continue à encourager la formation duale auprès de ses membres. Avec un certain succès, puisque le nombre d’apprentis en entreprise a augmenté de 150% en dix ans. À la rentrée d’août 2014, ce sont 472 jeunes qui ont signé un contrat de formation dans un des métiers de la Convention patronale. /mwi

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