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L’allemand pour le bien du canton de Neuchâtel

Soumis par SAEN le 26 juillet 2019
Les élèves neuchâtelois doivent mieux apprendre l'allemand. (ARCHIVES DAVID MARCHON)

La relance neuchâteloise passera aussi par une meilleure maîtrise de l’allemand. C’est la conviction du Conseil d’Etat, qui propose un «plan d’action» au Grand Conseil.

Pour sortir le canton de Neuchâtel de l’ornière, le Conseil d’Etat a fait la chasse aux économies ou encore revu la fiscalité. Il mise aussi sur un meilleur enseignement de l’allemand.

Les petits Neuchâtelois suivent des cours d’allemand de la cinquième à la onzième année de l’école obligatoire. Or, il faut bien constater que ces sept années n’apportent pas une aisance dans la langue de Goethe ou de Dürrenmatt. Pour améliorer la situation, le gouvernement soumet au Grand Conseil un «plan d’action», qui prévoit davantage de classes bilingues et d’échanges avec la Suisse alémanique.

Des classes modèles

Le premier outil pour un meilleur apprentissage de l’allemand fait la fierté du canton. Il a d’ailleurs décroché le Prix du fédéralisme il y a près de trois ans. Sous le nom de code Prima, il s’agit de classes bilingues, où les cours d’éducation physique, de chant ou de géographie peuvent être dispensés en allemand.

A la rentrée scolaire d’août 2018, sur le millier de classes du canton, 30 étaient estampillées «Prima». Environ 580 élèves suivaient cet enseignement bilingue, soit 3% des quelque 20’000 élèves neuchâtelois. Il est prévu de passer à 38 classes et près de 750 élèves à la prochaine rentrée.

Echanges à généraliser

Actuellement, six centres scolaires sur treize offrent cette immersion partielle, mais seulement de la première à la neuvième année. 

Suite sur le site Arcinfo.ch

Source (PDF)

Publié le
ven 26/07/2019 - 14:09