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Le lycée de Fleurier devrait encore échapper à la fermeture

Soumis par SAEN le 15 mars 2016

En sursis depuis de nombreuses années, l’établissement vallonnier a peut-être trouvé sa voie.

Le lycée de Fleurier accueillera encore une classe l’année prochaine, dédiée aux rudiments de la pédagogie. ARCHIVES RICHARD LEUENBERGER

Le lycée de Fleurier n’a pas dit son dernier mot. Il devrait continuer à ouvrir ses portes à la prochaine rentrée d’août. La nouvelle formation proposée sur l’antenne vallonnière du lycée Jean-Piaget de Neuchâtel, menant à l’obtention de la maturité spécialisée en pédagogie, a suscité suffisamment d’intérêt pour permettre l’ouverture d’une classe. «Une vingtaine d’étudiants de première année ont montré de l’intérêt à poursuivre leur cursus à Fleurier. Nous nous étions fixés un minimum de douze étudiants. Nous allons donc y arriver, à moins d’une très improbable épidémie d’échecs scolaires parmi les postulants», explique Laurent Feuz, chef du Service des formations postobligatoires et de l’orientation. «Il n’y avait pas de plan B», précise-t-il encore.

Parmi les 20 candidats, trois quarts proviennent du bas du canton, les autres habitant le Val-de-Travers ou les Montagnes neuchâteloises. Il semble donc qu’il y ait un intérêt de l’ensemble du canton. C’est une satisfaction pour le Département de l’éducation et de la famille, qui poursuit un double objectif: éviter la fermeture de l’établissement fleurisan et rapatrier les étudiants qui suivent cette formation à Bienne, Fribourg ou Lausanne, pour éviter à l’Etat de devoir payer de coûteux frais de scolarité aux autres cantons.

Dès le mois d’août, les étudiants admis poursuivront la filière pédagogique à Fleurier en 2e année. Ils obtiendront un certificat de culture générale orienté pédagogie au terme de la troisième année.

Les deux semestres suivants, qui comporteront de nombreux stages, leur ouvriront les portes de la Haute Ecole pédagogique. Ils pourront ensuite enseigner à l’école obligatoire, aux degrés 1 à 8 Harmos.

Vincent Costet

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