Faut-il y voir un regain pour la maturité gymnasiale? Ou une simple évolution démographique?
Toujours est-il que les lycées neuchâtelois, à l'occasion de la rentrée, hier et aujourd'hui, enregistrent une hausse de leur effectif global: 2257 élèves au total, contre 2221 l'année dernière. Si l'on ne prend pas en compte la maturité spécialisée et la formation de culture générale (toutes deux proposées par le seul lycée Jean-Piaget, à Neuchâtel), la hausse est plus conséquente encore: 1937 étudiants se destinent à une maturité gymnasiale, contre 1897 en 2014.
Pour ce qui est de la seule première année de maturité, deux lycées enregistrent une hausse: le lycée Jean-Piaget (+48) et le lycée Blaise-Cendrars, à La Chaux-de-Fonds (+38). A l'inverse, le lycée Denis-de-Rougemont, à Neuchâtel et Fleurier, fait face à une baisse ( - 24). Diminution aussi pour la maturité spécialisée (d'une durée d'une année), avec 27 inscrits de moins.
Le lycée Jean-Piaget compte un total de 938 étudiants, alors qu'il y en a 747 au lycée Denis-de-Rougemont et 572 au lycée Blaise-Cendrars.
Ecoles professionnelles
La formation gymnasiale et la formation de culture générale permet'tent aux élèves d'approfondir les connaissances acquises durant la scolarité obligatoire. On parle de voie académique, par opposition à la voie professionnelle, qui consiste à apprendre un métier.
A ce sujet, on signale que la rentrée dans les diverses écoles professionnelles neuchâteloises s'est déroulée la semaine passée déjà. Mais les effectifs dans ces écoles sont loin d'être définitifs, dans la mesure où de nombreux contrats viennent d'être signés ou le seront dans les jours à venir: en cette période d'incertitude économique, les entreprises ont attendu plus longtemps que les autres années avant de signer un contrat d'apprentissage. PHO
