Aller au contenu principal

Les lycées appelés à se réorganiser

Soumis par SAEN le 7 janvier 2015

Le Lycée Jean-Piaget de Neuchâtel ne sera pas démantelé. En tous cas pas de la manière dont les enseignants le craignaient. Le rapport mis en consultation propose aux écoles de réaliser des synergies.

Le lycée Blaise-Cendrars, à La Chaux-de-Fonds, a été englobé dans les réflexions. Zoom sur « Le lycée Blaise-Cendrars, à La Chaux-de-Fonds, a été englobé dans les réflexions.  » (touche ESC pour fermer)
Le lycée Blaise-Cendrars, à La Chaux-de-Fonds, a été englobé dans les réflexions.

Au printemps dernier, le Service des formations post-obligatoires et de l’orientation (SFPO) avait lancé une vaste réflexion dans le but de réorganiser  les écoles du secondaire 2 sur le Littoral. Le rapport remis aujourd’hui aux enseignants suggère des rapprochements, mais pas de supprimer des institutions.

Le Jean-Piaget a senti le vent du boulet. En tant qu’école multi-filière, les maturités professionnelles commerciales risquaient d’être reprises par le Centre professionnel du Littoral neuchâtelois. Le Lycée Denis-de-Rougemont aurait pu, lui, chapeauter l’enseignement des maturités gymnasiales. Ce ne sera pas le cas.

Une direction générale

Afin de réaliser ces synergies, trois axes principaux figurent dans le texte. Le SFPO propose la mise sur pied d’une direction générale des lycées académiques au plan cantonal dès la rentrée prochaine. Le but est de réaliser des économies d’échelle entre les institutions et de mieux gérer les petites classes.

Autre aspect qui devrait permettre de réduire la facture : dès 2016, les locations de bâtiments seront évitées. Le SFPO suggère une nouvelle répartition des lycéens, dans le but de délester les locaux du Littoral. Actuellement, le Jean-Piaget est obligé de louer des surfaces en ville. De son côté, le Lycée Blaise-Cendrars à La Chaux-de-Fonds n’a pas un taux d’occupation maximal. Le rapport propose de gommer ce genre de situation en envoyant des élèves dans le Haut.

Dernier axe : augmenter la mobilité des profs dans le canton. Le but est notamment de permettre aux enseignants des filières académiques d’enseigner des disciplines dans les filières professionnelles commerciales. /aju

Source

Le rapport en consultation