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Postobligatoire: les élèves neuchâtelois devront payer leurs masques dès le 7 septembre

Soumis par SAEN le 11 août 2020
Dès le 7 septembre, chacun devra financer son masque pour suivre les cours d'une formation postobligatoire. (Keystone)

Le canton de Neuchâtel fournira un kit de 20 masques par élève du secondaire 2 à plein temps. Puis, le financement des protections reviendra aux familles. A l’école obligatoire, en revanche, les masques seront payés par les entités publiques.

Deux semaines: c’est la durée pendant laquelle le Conseil d’Etat neuchâtelois «offrira» les masques de protection, dont le port est rendu obligatoire pour les enseignants, le personnel administratif et les élèves du postobligatoire (lycées et écoles professionnelles). Passé ce délai, soit dès le 7 septembre, chacun devra mettre la main au porte-monnaie pour assurer sa protection et celle des autres.

La semaine dernière, la ministre chargée de l’Education, Monika Maire-Hefti, annonçait que le canton de Neuchâtel avait passé une importante commande de masques, dont 120 000 sont réservés aux 10 000 élèves du secondaire 2. Calculatrice en main, à raison de trois masques par jour, les réserves promettaient pourtant de s’évanouir plus vite qu’il ne faut de temps pour le dire: quatre jours.

Un kit par élève

Le chiffre est en réalité à nuancer. [...]

«L’école doit fournir les masques»

Le port du masque au postobligatoire «est une annonce dont je n’ai pas eu beaucoup d’échos de la part des enseignants», indique Pierre-Alain Porret, président du syndicat autonome des enseignants neuchâtelois (SAEN). Et pour cause: l’information est tombée en plein pendant les vacances. «Pour ma part, j’ai été informé de la directive par la presse.»

Le président du SAEN se dit «convaincu» que les enseignants ne mettront pas les pieds contre le mur. «Ils ont, comme tout le monde, pris la mesure de ce virus. Surtout, le secondaire 2 représente un brassage important de population: contrairement à une école communale, on y accueille des élèves venus de plusieurs régions, et souvent en transports publics.»

En revanche, Pierre-Alain Porret milite en faveur de masques offerts aux élèves et aux enseignants. «Cela éviterait des tensions, notamment envers les élèves qui ont oublié leur masque, ou envers les familles qui ont de la peine financièrement. Ainsi, si l’école impose, elle doit aussi fournir.»

Article intégral sur le site Arcinfo.ch

Source (PDF)

Publié le
mar 11/08/2020 - 09:30